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mardi 30 janvier 2018

ROBOT WARS

ROBOT WARS
(Robot Wars)

Réalisateur : Albert Band
Année : 1993
Scénariste : Jackson Barr  
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-Fiction
Interdiction : /
Avec : Don Michael Paul, Barbara Crampton, James Staley, Lisa Rinna, Danny Kamekona...


L'HISTOIRE : En l'an 2041, des voyages vers Crystal City, unique vestige des années 90 n'ayant pas été détruit, sont organisés avec pour moyen de transport le MRAS-2, un robot géant qui fait la fierté de l'Alliance du Nord. Des expéditions risquées car la zone est sous le joug des rebelles Centros. Pour promouvoir le MRAS-2, l'Alliance du Nord invite Wa-Lee, le dirigeant de l'Alliance de l'Est et ses hommes à voyager à bord du super-robot. Mais les intentions de ce dernier ne sont guère pacifiques et il parvient à prendre le contrôle du MRAS-2 afin de devenir le maître du monde. L'un des pilotes du MRAS-2, Drake, aidé par son mécanicien et une belle archéologue, va tout faire pour contrer Wa-Lee. Unique solution : retrouver le MEGA-1, premier prototype robotisé situé dans les décombres de Crystal City...

MON AVIS : Si ce résumé ne vous a pas donner envie de vous ruer sur Robot Wars, je ne peux plus rien pour vous ! Sauf vous préciser que l'archéologue est interprétée par la charmante Barbara Crampton, jolie blondinette dont la tête coupée de David Gale a pu admirer les charmes dans le culte Ré-Animator de Stuart Gordon entre autres. On se souviendra également de son apparition en tenue SM dans le From Beyond du même réalisateur. Ça ne suffit pas ? C'est peut-être le nom d'Albert Band à la réalisation ou le logo de la Full Moon qui vous retient ? Vous vous rendez quand même bien compte que cette firme indépendante spécialisée dans la série B à petit budget a 24 ans d'avance par rapport à Pacific Rim ? Car dès 1989 et le Robot Jox de Stuart Gordon, la Full Moon nous a déjà offert des combats de robots géants ! Elle a continué sur sa lancée en 1990 avec Crash and Burn puis en 1993 avec Robot Wars. Alors oui, Robot Wars est une série B au budget microscopique qui n'a rien d'un chef-d'oeuvre mais ça, on s'en doutait un peu. Par contre, c'est une série B divertissante, pas prise de tête et qui se laisse regarder sans déplaisir aucun, pour peu qu'on ne soit pas réfractaire à ce type de production. Film de science-fiction avant tout, on aura droit à des excursions à bord du MRAS-2 dans des paysages désertiques qui nous font comprendre que la Terre a certainement subi un holocauste nucléaire. Le MRAS-2, parlons-en d'ailleurs ! Ce robot géant a un look fort sympathique puisqu'il ressemble à un scorpion, avec pinces à l'avant et queue munie d'un rayon laser à son extrémité, portant sur le dos un espace réservé au transport des voyageurs, le tout positionné sur un corps muni de six pattes permettant son déplacement en territoire hostile. Ce robot gigantesque est animé en stop-motion et le rendu est plutôt pas mal. Mais là ou Albert Band et son équipe sont forts, c'est avec Crystal City ! Je vous l'ai dit au début, nous sommes en 2041, dans un monde post-apo et le budget du film ne permet évidemment pas de voir les choses en grand quand à la représentation du monde ravagé par le nucléaire ou autre incident ayant entraîné sa chute. Ils ont donc eu l'idée ingénieuse de dire qu'il reste une ville typique de 1993 qui n'a pas subit de dégâts. Et d'en avoir fait un lieu touristique dans lequel se situe une grande partie de l'action du film, ce qui évite toute création de décors coûteux ! Les voyageurs se baladent donc dans une ville tout à fait normale, passent devant un cinéma qui diffusait "Puppet Master 54" (!!) à l'époque. Seuls les voyageurs portent une tenue qui fait science-fiction. Ingénieux ! Barbara Crampton fait des recherches dans cette ville sans qu'on sache vraiment ce qu'elle cherche en fait mais on s'en fout parce qu'elle se fait attaquer par des rebelles lourdement armés de fusil ou pistolet laser, ce qui nous vaut quelques course-poursuite et scènes d'action pas très énergiques mais suffisamment distrayantes pour qu'on ne s'ennuie pas. Evidemment, notre belle blonde ne se bat pas toute seule, elle est épaulée par Drake, un anti-héros à l'attitude badass, qui ne supporte pas trop les directives autoritaires de ses supérieurs. Ce personnage haut en couleur, qui balance quelques punchlines bien senties, est interprété par Don Michael Paul, qui ne remportera jamais l'Oscar du meilleur acteur. Il est d'ailleurs dommage que son chef n'ai pas pris en compte son avis sur le représentant de l'Alliance de l'Est, ça aurait évité que ce dernier ne vole le MRAS-2 ! Il a beau avoir un look de beauf et être un brin macho, c'est qu'il en a dans le ciboulot le Drake ! Pensez-vous, des chinois qui pratiquent le kendo et qui n'auraient pas d'intention belliqueuses ? Très peu pour Drake qui sentait le coup fourré à plein nez. Son intuition se révèle exacte et le vilain asiatique Wa-Lee s'empare donc du MRAS-2 pour semer la terreur. Heureusement, le mécanicien de Drake connaît un endroit dans Crystal City où serait caché un vieux modèle de robot géant. Les trois comparses vont donc devoir se rendre sur place en évitant le MRAS-2 et les rebelles Centros afin de dépoussiérer le MEGA-1 et s'en servir contre le MRAS-2. Le combat final va donc voir les deux robots se foutre sur la gueule, le tout en stop-motion et pour notre plus grand plaisir d'amateur de nanar. Car oui, Robot Wars en est un, de nanar, mais il a la bonne idée de ne durer que 69 minutes ce qui fait que ces aventures kitsch à souhait, surtout vues en 2018, se savourent tranquillement et qu'au final, on passe un bon moment de détente devant son écran. De la petite série B fun et décomplexée, qui plaira aux nostalgiques de cette période.

* Disponible en DVD chez BACH FILMS

NOTE : 4/6



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