Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




vendredi 11 septembre 2015

ALBATOR, CORSAIRE DE L'ESPACE

ALBATOR, CORSAIRE DE L'ESPACE
(Kyaputen Hârokku)

- visionné en Blu-Ray 3D -

Réalisateur : Shinji Aramaki
Année : 2013
Scénariste : Harutoshi Fukui, Kiyoto Takeuchi
Pays : Japon
Genre : Science-fiction, animation
Interdiction : /
Avec : Yû Aoi, Jessica Boone, Ayano Fukuda, Adam Gibbs...


L'HISTOIRE : 2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste insaisissable.  Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine, la Terre...

MON AVIS : "Albator, Albator, du fond de la nuit d'or, Albator, Albator, de bâbord à tribord, tu veilles sur la galaxie, sur la liberté aussi..." Qui ne connaît pas ce générique télévisé d'une des plus célèbres adaptations de manga ? En 2013, Shinji Aramaki, soutenu par le créateur du plus célèbre pirate de la galaxie, Leiji Matsumoto, décide de redonner vie au capitaine Albator avec ce long métrage entièrement conçu en images de synthèses et en 3D. Le résultat dépasse l'imagination, d'un point de vue purement visuel ! Dire que ce film est une merveille picturale n'est pas encore assez fort. James Cameron a dit que ce film était "visuellement sans précédent" et je ne peux que le rejoindre. C'est un véritable plaisir pour les yeux, un spectacle de tous les instants, magnifié par une 3D de profondeur qui nous transporte aux confins de la galaxie. Les apparitions de l'Arcadia à travers la fumée noire sont tout bonnement sensationnelles et on reste les yeux rivés devant notre écran, retrouvant notre âme d'enfant devant les batailles épiques et les trouvailles graphiques qui rythment une belle histoire au relent humaniste. Une histoire certes un peu simpliste, possédant quelques accents politiques légers et un côté écologique non dénué d'intérêt. Fable humaniste donc, le scénario d'Albator, Corsaire de l'Espace est peut-être le point le plus faible du film. Souvent nébuleux, parfois complexe, ce n'est pas l'aspect du film qu'on retiendra prioritairement même s'il réserve de belles surprises et des retournements de situations bien trouvés. Mais franchement, pris dans la tourmente des événements, des scènes d'actions et de séquences plus intimistes, ce n'est qu'un détail qui n'entrave en rien notre jouissance de spectateur, totalement acquis à la cause du corsaire de l'espace. La modélisation des personnages est hallucinante et on retrouve avec plaisir l'ultra sexy blondinette Kei Yûki et sa tenue rose affriolante, l'armurier Yattaran (dont l'importance à été revu à la baisse dans le film contrairement à la série animée, l'Arcadia pouvant se réparer seul) ou l'étrange extraterrestre Miimé, dernière descendante de Nibelungen, confidente d'Albator, qui se nourrit exclusivement d'alcool. Albator est présenté comme un personnage iconique : sa cape claque à chaque fois qu'il se retourne, sa gestuelle, son regard et sa détermination en faisant une sorte de dieu vivant, qui cache un terrible secret. La poésie et la mélancolie du personnage est bien présente (pas assez peut-être), tout comme sa soif absolue de liberté.  Lorsque l'on comprend le pourquoi de sa quête, avec pour point central notre planète Terre, on ne peut s'empêcher d'éprouver de la compassion pour ce héros hors du commun. Franchement, je ne m'attendais pas à voir un aussi beau film d'animation. La musique, parfaite, apporte également un gros plus aux séquences anthologiques qui parsèment cette réussite quasi-totale de Shinji Aramaki. Vraiment époustouflant en ce qui me concerne...

NOTE : 5/6


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire