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mardi 24 février 2015

SAMOURAÏ PRINCESS

SAMOURAÏ PRINCESS
(Samurai purinsesu: Gedô-hime)

Réalisateur : Kengo Kaji
Année : 2009
Scénariste : Sôtarô Hayashi 
Pays : Japon
Genre : Gore
Interdiction : -16 ans
Avec : Aino Kishi, Dai Mizuno, Asuka Kataoka, Mitsuru Karahashi, Kentaro Shimazu...


L'HISTOIRE : Les humains sont en guerre contre "les Méchas", des androïdes confectionnés par un savant fou nommé Kyoraku. Ces derniers font régner la terreur et la mort dans la région, n'hésitant pas à violer et massacrer tout ce qui passe à leur portée. Un groupe de onze jeunes filles est la proie d'une bande de Méchas particulièrement cruelle. La seule survivante décide de se venger. Pour se faire, elle accepte de devenir elle-même une Mécha et se fait nommer "Samouraï Princess". Une nonne parvient même à intégrer dans son corps l'âme de ses dix amies massacrées. Dans sa quête de vengeance, elle se liera d'amitié avec un curieux guerrier armé d'une guitare électrique au pouvoir surprenant...

MON AVIS : Encore un bon gros délire japonais façon "manga live" dans un univers post-punk, qui ne lésine ni sur les excentricités ni sur le gore. Réalisé par Kengo Kaji, Samouraï Princess est un métrage filmé directement en vidéo et qui vaut principalement pour ses effets-spéciaux délirants et sanglants dus au talentueux Yoshihiro Nishimura, qui est aussi connu pour ses films en tant que metteur en scène, à l'image de Tokyo Gore Police, Vampire Girl versus Frankenstein Girl, Helldriver ou Meatball Machine par exemple. Point de dissertation philosophique ici, on entre en plein dans le sujet dès la scène d'introduction qui nous en met plein la vue et éclabousse notre écran à n'en plus finir. On le sait, le cinéma gore japonais ne recule devant rien et ose tout. Samouraï Princess en fait encore la démonstration avec des idées folles qui combleront d'aise les amateurs de films déjantés. Démembrements en pagaille, piétinement de crâne, décapitation, confection d'oeuvre d'art à partir de bout de corps, expulsion du squelette de son enveloppe de chair suite à un coup de poing dévastateur et autre réjouissances vous attendent, le tout bénéficiant donc de très bons effets-spéciaux à l'ancienne (comprendre non numérique). Parmi les trouvailles jubilatoires, on citera le couple complètement tordu de deux Méchas psychotiques dont l'un peut transformer sa jambe en tronçonneuse quand l'autre la change en sécateur, ce qui nous vaut quelques séquences dantesques et sanguinolentes. Ou encore la possibilité pour l'héroïne, ultra sexy en tenue de cuir moulante et tatouage,  de "prendre" ses deux seins et de les assembler pour en faire une bombe ! Malgré le format vidéo utilisé ici, qui rend toutefois mieux que vos films de vacances tournés au caméscope, Samouraï Princess reste agréable à visionner et si les acteurs en font des tonnes et surjouent à outrance, ça passe comme une lettre à la poste vu le contexte du film. Sorte de Kill Bill gore, de rape and revenge sauvage et brutal, Samouraï Princess enfile les scènes farfelues à vitesse grand V, malgré une grosse baisse de régime passée la première demi-heure. Heureusement, la suite retrouve énergie et dynamisme, notamment avec l'apparition d'un guerrier doté d'une main robotisée et d'une guitare qui, une fois jouée, provoque des ondes qui font littéralement exploser les victimes ! Jimmy Hendrix n'a qu'à bien se tenir ! Ce nouvel arrivant va même nous offrir un peu de tendresse dans ce monde de brutes, en devant ami avec notre princesse samouraï, cette dernière ne restant pas insensible à son charme malgré sa nature de Mécha. Ce rapprochement imprévu nous donnera droit à une petite séquence érotique et onirique plutôt bien pensé et qui nous permettra de voir plus en détail les charmes de la toute mignonne Aino Kishi. Alors bien sûr, Samouraï Princess ne gagnera jamais d'Oscar et le film masque ses faiblesses par une débauche incessante de gore. Mais n'est-ce justement pas pour assister à ce type de spectacle grand-guignolesque et totalement décérébré qu'on a enclenché le film dans notre lecteur ? Bref, pari réussi pour Kengo Kaji qui assume jusqu'au-bout cet univers loufoque et nous en donne pour notre argent, à l'image de ce sexe carnivore d'une longueur astronomique qui rendrait jaloux Rocco Siffredi lui-même ! 

* Disponible en DVD et BR chez ELEPHANT FILMS

NOTE : 4/6



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