Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




samedi 27 septembre 2014

LA MARIÉE SANGLANTE

LA MARIÉE SANGLANTE
(La Novia Ensangrentada / The Blood Spattered Bride)

Réalisateur : Vicente Aranda
Année : 1972
Scénariste : Vicente Aranda
Pays : Espagne
Genre : Epouvante, Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Simón Andreu, Maribel Martín, Alexandra Bastedo, Dean Selmier...


L'HISTOIRE : Venant d’épouser un jeune aristocrate, Susan vient vivre dans le manoir familial. De nature très prude, elle est peu à peu la proie d’horribles cauchemars, mêlant violence et volupté. Ses peurs sont décuplées quand elle apprend l’histoire tragique de Mircalla Karnstein, une ancêtre de la famille, ayant trucidé son mari à coups de poignard le soir de ses noces. Un jour, le mari de Susan découvre une jeune femme enterrée sur la plage. Cette dernière, qui se dit s’appeler Carmilla, semble avoir une certaine emprise sur Susan…

MON AVIS : La nouvelle de Sheridan le Fanu, Carmilla, parue en 1871, est presque aussi connue que le Dracula de Bram Stoker. Même si elle n'a pas servi de base à autant de film que son illustre confrère, Carmilla a néanmoins été adaptée, parfois très librement, plusieurs fois pour le grand écran. On citera pour exemple le Vampyr de Carl Theodore Dreyer (qui mélange deux nouvelle de Le Fanu), The Vampire Lovers de Roy Ward Baker, Lust for a vampire de Jimmy Sangster, Et mourir de plaisir de Roger Vadim, Twins of Evil de John Hough, La Crypte du Vampire de Camillo Mastrocinque, La Comtesse Noire de Jess Franco, Carmilla de Stéphane du Mesnildot ou bien La Mariée Sanglante de Vicente Aranda entre autre. Ce dernier nous livre une variation plutôt originale de la nouvelle, jouant avec une ambiance érotico-gothique réussie et laissant planer de nombreuses interrogations sur les événements perturbant la vie de Susan, la nouvelle mariée. Semblant au départ épanouie par son mariage, Susan va vite faire apparaître des fêlures et se montrer fragile psychologiquement. Il faut dire que son époux semble assez dominateur au niveau sexuel et que le passé du château familial confère au climat une étrangeté prompte à créer chez une jeune vierge plutôt prude hallucinations et cauchemars érotico-horrifiques. Susan se met à avoir des visions, rêve qu'elle se fait violer ou entrevoit une belle dame blonde mystérieuse lui offrant un poignard vraisemblablement destiné à tuer son mari. La frontière entre réalité et onirisme est fragile et le spectateur se retrouve ballotté entre ces deux univers, cherchant à comprendre si tout se passe dans la tête de Susan ou si la pauvre mariée est en proie à un complot destiné à la rendre folle, ce que suggère la présence du personnage de la fille de la domestique. Le réalisateur se montre particulièrement efficace dans les séquences oniriques, mêle violence et érotisme de manière intelligente et joue avec les notions de désir, de pulsion sexuelle, de frustration. Sur un rythme languissant, La Mariée Sanglante bifurque dans le délire poétique lors de l'incroyable séquence de la plage, dans laquelle, lors d'une promenade, la mari de Susan découvre la dame blonde des rêves de son épouse enterrée dans le sable, portant uniquement un masque et un tuba. Une scène que n'aurait pas renié Jean Rollin. Une fois désensablée, la séduisante Alexandra Bastedo, qui interprète donc Carmilla évidemment et qui aurait pu sans sourciller être une actrice de la Hammer, va se lier d'amitié avec Susan et asseoir sur elle une emprise totale, excluant littéralement son mari de leur relation. Le spectateur attentif aura vite compris qu'il s'agit bien sûr de la fameuse Mircalla Karnstein. Par contre, bien malin, Vicente Aranda joue avec le thème de la femme vampire sans jamais nous donner des preuves tangibles : les morsures laissent entrevoir toutes les dents de Carmilla et non les deux trous causés traditionnellement par deux canines aiguisées. Le fantastique se mêle à la réalité et le spectateur est  à nouveau ballotté entre les deux univers sans vraiment savoir sur quel pied danser. Le gore s'invite même à la fête lors d'une scène cruelle et sanguinolente du plus bel effet. Troublant, La Mariée Sanglante fait son petit effet et se montre particulièrement anti-machiste, la gent masculine n'étant pas du tout mise en avant. La relation saphique entre Susan et Carmilla ne fait aucun doute et cette dernière, qui est en fait la mariée sanglante du titre, semble vouer aux hommes une haine farouche qu'elle transmet petit à petit à Susan, qui se montre de plus en plus froide et distante envers son mari. De là à voir en La Mariée Sanglante un virulent plaidoyer féministe, anti-misogyne voire anti-mariage, il n'y a qu'un pas. Pas dénué de quelques défauts, ce film espagnol est en tout cas un petit budget plutôt bien troussé, bénéficiant d'un sens esthétique travaillé, et qui plus est nous est présenté dans sa version intégrale par nos amis d'Artus Films. Pas de quoi bouder son plaisir donc !

* Disponible en DVD chez ARTUS FILMS

NOTE : 4/6



mercredi 24 septembre 2014

THE PARANORMAL DIARIES

THE PARANORMAL DIARIES
(The Paranormal Diaries : Clophill)

Réalisateur : Michael Bartlett, Kevin Gates
Année : 2013
Scénariste : Kevin Gates 
Pays : Angleterre
Genre : Epouvante, Found-footage
Interdiction : /
Avec : Mark Andrews, Michael Bartlett, Criselda Cabitac, Sarah Catlin ...


L'HISTOIRE : Grande Bretagne - Mars 1963. Au coeur des ruines de l'église de Clophill dans la région de Bedfordshire, des sorcières ont organisé une messe noire. pillant des tombes, sacrifiant des animaux et se servant d’os humains. Dans les années qui suivirent, d’autres événements ont eu lieu à Clophill et on a même retrouvé du bétail mutilé dans les environs. En 2010, une équipe de documentalistes est venue enquêter afin de découvrir ce qu’il s'était réellement passé. Mais la légende a laissé sa marque parmi les habitants et va faire de cette enquête un terrifiant voyage dans l’inconnu...

MON AVIS : Ne vous fiez pas à la jaquette plus que mensongère qui veut faire passer ce film pour un long métrage à base de spectre façon "fantôme japonais". The Paranormal Diaries n'est en réalité qu'un énième found-footage façon "documenteur" ayant pour cadre l'église abandonnée de Clophill. On va donc suivre l'enquête d'un petit groupe d'amis venus réaliser un documentaire sur les événements obscurs s'étant déroulés dans cette église dans les années 60. Tout y passe : interview d'habitants, interview de témoins, découverte de l'église et de ses environs (et notamment des pierres tombales avoisinantes), caméra en mode vision nocturne, rencontre avec un autre groupe de personnes intéressées par le paranormal, bruissement de feuilles censé faire naître le suspense et j'en passe. Tous les clichés et les poncifs de ce style de film répond à l'appel et les fanatiques purs et durs des "documenteurs" seront peut-être aux anges. Il faut avouer que tout n'est pas inintéressant et que s'il avait s'agit d'un vrai documentaire ayant une durée de 40 minutes maximum, ça aurait mieux passé. Malheureusement, The Paranormal Diaries dure 88 minutes et il ne se passe absolument rien du tout dedans. Mais quand je dis rien, c'est rien. Jamais la tension ne monte, jamais de doux frissons ne viennent s'emparer de nous. Tout n'est qu'ennuie et esbroufe. Le vide, le néant sur un écran, voilà ce que vous propose Michael Bartlett et Kevin Gates, les deux réalisateurs. Ces derniers sont connus pour avoir réalisé The Zombies Diaries et Zombies Diaries 2 en 2006 et 2011. Dans le cas qui nous intéresse ici, on peut dire que le foutage de gueule a du mal à passer. A un moment, faut arrêter avec les found-footage minable qui n'ont rien à raconter ou à montrer. Évidemment, prendre une caméra et filmer de nuit en bougeant quelques feuilles histoire de faire croire qu'il va se passer un truc, ça ne coûte pas cher. Mais faire perdre 88 minutes de sa vie aux spectateurs, ça saoule. Pourtant, le lieu même de Clophill a un sacré potentiel pour foutre la trouille. Encore faut-il savoir s'y prendre et là, c'est le ratage total. Au moins, dans Le Projet Blair Witch, il ne se passait rien non plus mais on était mal à l'aise devant notre écran et on se disait qu'on n'aimerait pas être à la place des personnages. Ici, c'est tout l'inverse. Si l'histoire de Clophill intrigue comme déjà dit, ce sera bien le seul intérêt de Paranormal Diaries. On peut aussi ajouter le début de messe noire vers la fin mais qui n'aboutit à rien non plus niveau tension ou stress. Quand à la séquence finale dans laquelle deux de documentalistes retrouvent leur petite fille dans un état somnambulique (ce qui correspond à la jaquette en fait !), on se demande vraiment ce que ça vient faire ici. Bref, The Paranormal Diaries est un found-footage du pauvre, qui devrait durer 50 minutes de moins. 

* Disponible en DVD et BR chez FACTORIS FILMS

NOTE : 1/6


dimanche 21 septembre 2014

KINGDOM COME

KINGDOM COME
(Kingdom Come)

Réalisateur : Greg A. Sager
Année : 2014
Scénariste : Geoff Hart, Greg A. Sager, A. Jaye Williams
Pays : Canada
Genre : Thriller, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Ry Barrett, Camille Hollett-French, Jason Martorino, Ellie O'Brien...


L'HISTOIRE : Des personnes se réveillent au sein d’un vieil hôpital psychiatrique ne sachant pas comment elles sont arrivées là. Alors qu’elles décident de chercher un moyen de s'enfuir, elles vont vite découvrirent que dans ces lieux froids et sinistres elles ne sont pas seules. Des forces surnaturelles rôdent et tentent de les en empêcher. Tandis que Sam et Jessica veillent sur la très jeune Celia, des tensions naissent dans le groupe. En se posant des questions les uns sur les autres, ils vont s’apercevoir que leurs passés sont liés et certains ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Avec les forces du mal autour d’eux et des disparitions étranges, ils comprendront que dans ces lieux, rien ne paraît être ce qu’il est…

MON AVIS : En 2012, Greg A. Sager passe derrière la caméra et réalise Devil Seed, histoire de possession démoniaque qui n'est pas restée dans les mémoires mais qui s'avérait correcte et pas désagréable. On sentait que l'implication de Greg A. Sager était totale et qu'il avait une bonne culture cinématographique dans le genre puisque de nombreux clins d'oeil à des titres phares étaient présent dans son premier long métrage. Deux ans plus tard, il fait son retour avec Kingdom Come, qui, tout comme Devil Seed, aligne les références à d'autres oeuvres plus connues. Un hôpital désaffecté, des créatures ténébreuses ? On pense à L'échelle de Jacob ou Silent Hill entre autre. Ou à l'univers fantasmagorique de Clive Barker également. Cette ambiance poisseuse, ces décors cradingues, cette quasi absence de luminosité et ces monstres terrifiants sont d'ailleurs le point fort de Kingdom Come. On sent qu'un vrai travail a été fait pour créer un climat angoissant, sombre et glauque. Dommage que le scénario joue avec tous les clichés vus et revus et n'offre aucune originalité à son histoire. Dès le générique, j'avais déjà deviné le pot-aux-roses, impression confirmée par un flashback placé bien trop tôt et qui ne fera guère illusion auprès des amateurs. Même les "néophytes" dans le genre devraient deviner rapidement là où le film tente de nous emmener. Niveau suspense et intérêt, c'est donc raté à ce niveau. Les protagonistes jouent avec tous les stéréotypes également et deviennent rapidement détestables, n'impliquant jamais le spectateur dans leurs mésaventures. Seule Ellie O'Brien (la petite Célia) et la charmante Camille Hollett-French (Jessica) s'en tirent mieux et donnent un semblant d'épaisseur à leur personnage. Après une première partie qui fait très "Quatrième Dimension" (plusieurs personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent dans un lieu inconnu et tentent de trouver une sortie) et qui joue avec les codes du thriller et du huis-clos, avec apparition de tensions entre les membres du groupe, disputes et bagarres (que du classique donc...), la suite bifurque vers le fantastique et l'horreur, donnant un peu plus de pêche à l'ensemble. Certains personnages voient leurs vraies natures ressurgir et semblent en proie à des cauchemars bien "réels" qui les plongent dans les tréfonds obscurs de leur âme. Le gore s'invite parfois, comme dans la séquence hommage au Maniac de William Lustig, dans laquelle un violeur voit ses anciennes victimes totalement dénudées venir se venger de manière plutôt brutale. Rêve ou réalité, la frontière semble mince. Plus le film avance, plus les personnages se découvrent des points communs avec des personnes qui leur semblaient totalement étrangères au départ, confirmant par la même occasion notre ressenti sur l'endroit où ils se trouvent (sans oublier l'indice donné par la tagline originale du film : "prepare to be judged"). D'étranges créatures font également leur apparition, sortes de démons à la Silent Hill comme dit précédemment. Des monstres au look plutôt réussi et qui semblent être sous la coupe d'un homme raffiné, parfaitement habillé, peigné, et qui en sait apparemment bien plus que quiconque ici. Il ne faudra pas longtemps pour qu'on devine de qui il s'agit réellement. Le final verse donc dans le fantastique le plus pur, avec quelques petites pirouettes scénaristiques qu'on avait également devinées depuis belle lurette. Kingdom Come se laisse regarder gentiment mais ne procure au final que peu de sensation, la faute à une trame trop prévisible et à des situations archi-connues. Reste un travail artistique sérieux et des effets de maquillages convaincants. Greg A. Sager reste un réalisateur à suivre mais il faudra qu'il parvienne à s'extirper des nombreuses références qui parsèment ses films et à développer sa propre identité, tout en demandant un peu plus d'originalité à ses scénaristes. 

* Disponible en DVD et BR chez Factoris Films

NOTE : 3/6



vendredi 19 septembre 2014

L'HOMME A LA TÊTE COUPÉE

L'HOMME A LA TÊTE COUPÉE
(Las ratas no duermen de noche)

Réalisateur : Juan Fortuny
Année : 1973
Scénariste : Juan Fortuny, Marius Lesoeur, H.L. Rostaine
Pays : France, Espagne
Genre : Policier, Epouvante
Interdiction : -12 ans
Avec : Paul Naschy, Silvia Solar, Olivier Mathot, Evelyne Scott, Claude Boisson...


L'HISTOIRE : Lors d'un cambriolage qui s'est mal passé, le chef de gang Jack Surnett est grièvement blessé par balle à la tête. Ses complices veulent le sauver coûte que coûte. Ils réquisitionnent un médecin alcoolique qui leur fait faire la connaissance d'un chirurgien expert dans les opérations du cerveau. Ce dernier a besoin d'un cerveau compatible pour effectuer des greffes. Comble de l'ironie, la seule personne ayant un taux de compatibilité adéquat est "le sadique", gangster et ennemi juré de Surnett...

MON AVIS : Commençons par avertir les lecteurs de ce blog que L'homme à la tête coupée est un production Eurociné ! Oui, ça calme d'entrée de jeu évidemment ! La célèbre firme française de Marius Lesoeur a produit bon nombre de films, tous genres confondus, qui s'apparentent plus au nanar qu'au chef-d'oeuvre, il faut bien le reconnaître. On citera pour mémoire leur titre culte, Le Lac des Morts-Vivants bien sûr ! L'homme à la tête coupée fait partie des nombreuses co-production franco-espagnole d'Eurociné et bénéficie de la présence de l'acteur Paul Naschy, célèbre comédien ibérique spécialisé dans les rôles de loups-garous entre autre. Je ne sais pas si le film dont on parle ici est un de ceux qu'il affectionne le plus (ça m'étonnerait fortement !), en tout cas, il a sûrement du se demander ce qu'il était venu faire dans cette galère. Vous me direz, il n'a pas grand chose à faire car une fois son cerveau endommagé, il reste allongé avec un bandage autour de la tête durant quasiment tout le film. Plutôt un rôle reposant donc. Ah oui, pour la petite histoire, j'ai visionné cette "oeuvre" vers 4h du matin, alors qu'il faisait trop chaud et que je n'arrivai pas à dormir, le trouvant sur le "replay" de Canal Satellite. Eurociné + Paul Naschy + film d'horreur. Il n'en fallait pas plus pour aiguiser ma curiosité, surtout que ce film ne m'était pas inconnu en terme de (triste) réputation mais je n'avais jamais eu l'occasion de le voir. C'est donc chose réparée. Etait-ce une bonne idée pour autant ? Je ne me suis pas rendormi, c'est déjà ça. Mais honnêtement, L'homme à la tête coupée n'a rien d'un bon film. Le réalisateur Juan Fortuny hésite constamment entre film policier et film d'horreur, le polar prenant d'ailleurs largement le pas sur l'aspect horrifique. Toute la crème des acteurs Eurociné est là, Olivier Mathot en tête, et l'entreprise dérive rapidement vers le nanar improbable, avec des situations exubérantes et non-sensiques, un comique involontaire, des "gueules" et des répliques hilarantes ou déprimantes au choix, et un sentiment de film ni fait ni à faire permanent qui s'empare de vous et ne vous lâche que lorsque débute le générique de fin. On en arrive presque à frôler l'amateurisme et j'imagine déjà la tête du spectateur lambda qui ne connaîtrait pas le "style Eurociné", s'attendant à voir un vrai film d'horreur, ce que suggère amplement le titre. A mettre au diapason de L'homme à la tête coupée, la longue séquence dans laquelle deux sbires de Surnett doivent kidnapper le "sadique" et trouver un moyen de lui couper la tête ! Hilarant et assez hallucinant. La dernière demi-heure n'est pas en reste non plus puisque l'opération est une réussite, laissant enfin Paul Naschy s'agiter devant la caméra. Telle la créature de Frankenstein, les instincts primaires et bestiales du "sadique" vont prendre possession de son corps et Naschy va se mettre à agresser quelques femmes ayant la malchance de se trouver dans les parages, toujours avec son bandage autour de la tête. Impayable. Je me demande en fait si la vocation première de L'homme à la tête coupée n'était pas de faire rire ? En tout cas, il y réussi plutôt souvent à défaut d'autre chose...

NOTE : 1/6