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mercredi 4 janvier 2012

2001 MANIACS : FIELD OF SCREAMS

2001 MANIACS : FIELD OF SCREAMS

Réalisateur : Tim Sullivan
Année : 2010
Scénariste : Tim Sullivan, Chris Kobin, Christopher Tuffin
Pays : Etats-Unis
Interdiction : -16 ans
Genre : Comédie / Gore
Avec : Bill Moseley, Lin Shaye, Christa Campbell, Andrea Leon, Ahmed Best, Asa Hope, Alex Luria


L'HISTOIRE : Les spectres de Pleasant Valley, toujours ivres de vengeance, commencent à s’ennuyer car les touristes nordistes peinent à venir dans la région. Le maire George Buckman a alors la bonne idée de partir en territoire ennemi pour installer son campement et convier quelques brebis égarées à leur petite fête très spéciale…

MON AVIS : En 1964, Herschell Gordon Lewis réalisait 2000 maniacs, certainement son meilleur film, à l’humour noir macabre à souhait et aux scénettes gore enjouées. En 2005, le jeune réalisateur Tim Sullivan décidait de rendre hommage aux déments de Pleasent Valley en livrant pour son premier long métrage une version actualisée et moderne du film de 1964. En confiant le rôle du maire à l’acteur Robert Englund, en ajoutant une bonne touche d’érotisme et en conservant la bonne ambiance festive et les effets gore à l’ancienne, son 2001 maniacs avait remporté l’adhésion du public. En sera-t-il de même avec cette séquelle intitulée 2001 maniacs : field of screams, réalisée cinq ans plus tard ? Premier changement notable : l’abandon de Robert Englund pour le rôle du maire portant un bandeau cache-œil aux couleurs du Sud. Le chef psychotique des spectres de Pleasent Valley est donc ici interprété par Bill Moseley, qui a l’air de s’être bien éclaté sur le tournage et qui nous offre une composition en roue libre bien dans l’esprit du spectacle proposé. La sculpturale Christa Campbell, déjà présente au casting du film de 2005, voit son rôle prendre de l’ampleur, ce qui devrait plaire à la gent masculine, la belle brune étant pourvue de charmes fort appréciables qu’elle n’hésite pas à dévoiler à la moindre occasion en compagnie de ses autres charmantes copines. L’érotisme tient une part importante dans cette séquelle, le réalisateur jouant encore une fois sur le tableau hétéro/homo, que ce soit entre filles ou garçons. Autre personnage qu’on prend plaisir à retrouver, celui de Granny Boone, toujours incarnée par une Lin Shaye survitaminée et diabolique quand il s’agit d’exterminer du nordiste ! Niveau gore, le film tient ses promesses et s’ouvre d’ailleurs sur un hommage à la séquence culte du tonneau garni de clous du film de 1964. Tronçonnage d’une jeune fille à la scie circulaire géante, cannibalisme, électrocution faisant exploser les yeux et autre petites séquences hautement sympathiques sont au menu des festivités organisées par nos spectres vengeurs. Bref, Tim Sullivan a concocté une recette à base de gore, de sexe, de rire et d’effroi pour satisfaire son public. Mais malgré cet aspect "fears and fun" bien en place, il faut pourtant admettre que la sauce a du mal à prendre au final. En effet, 2001 maniacs : field of screams ennuie. Le côté théâtrale des acteurs, des répliques nuisent à son efficacité. Le rythme manque de tonicité et les enjeux du scénario sont bien trop faibles pour nous tenir en haleine. On se contente sagement d’attendre la prochaine scène gore noyée dans entre deux séquences de dialogues qui finissent par nous assommer. Si certains des jeux festifs proposés sont bien frappadingues, il manque pourtant un véritable vent de folie au film pour qu’il emporte tout sur son passage. Cette séquelle à 2001 maniacs ne parvient donc pas à rivaliser avec son modèle. Les spectres de Pleasent Valley ont beau essayer de dynamiser le rythme du film, ça ne fonctionne qu’à moitié. Reste des FX assez bien réussis, des demoiselles plutôt charmantes, quelques coups de folie bien sentis et un Bill Moseley surjouant bien en place. Mais il y a trop de longueurs pour qu’on soit pleinement satisfait du résultat et qu’on ait envie de revisionner le film. On attend quand même le troisième chapitre des exactions de nos maniacs, qui sera réalisé en fonction des ventes de cette séquelle, en espérant que le résultat soit plus réussi, plus dynamique et encore plus fun. 

NOTE : 2/6