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Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




lundi 31 décembre 2012

GOSSIP GIRL SAISON 1

GOSSIP GIRL SAISON 1
(Gosssip Girl saison 1)

Créateurs : Josh Schwartz, Stephanie Savage 
Année : 2007
Pays : Etats-Unis
Genre : Comédie, Drame
Nb d'épisodes : 18
Interdiction : /
Avec : Blake Lively, Leighton Meester, Penn Badgley, Chace Crawford, Ed Westwick, Taylor Momsen...


L'HISTOIRE : Gossip Girl est la bloggeuse de Manhattan la plus célèbre et la plus lue. Elle connaît tous les potins et frasques de la jeunesse dorée de cet arrondissement glamour de New-York et n'hésite jamais à les dévoiler aux grands jours, quitte à provoquer certaines tensions et clash tonitruants. Le retour de Serena van der Woodsen, qui avait disparue de la circulation sans donner aucune nouvelle, va être l'occasion de se divertir, tout comme ses retrouvailles avec sa meilleure amie Blair Waldorf, connue pour être la pire peste des lieux. Un retour explosif, qui va bouleverser la petite vie bien rodée de nos héros...

MON AVIS : Cadeau de Noël pour ma femme accro aux séries télévisées, je m'attendais avec Gossip Girl à découvrir une sorte de Beverly Hills 90210 moderne et décadent, un truc pour filles avec romance torturée, trahison et glamour. J'étais loin de me douter que la vision de Gossip Girl se transformerait en drogue addictive, nous faisant visionner des épisodes à la chaîne jusqu'à des heures plus que tardives. Il faut dire qu'on a en a pour son argent avec cette première saison, qui nous balance des situations et retournements de situations avec un rythme assez effréné. Les différents protagonistes principaux sont tous interprétés par des acteurs solides et charismatiques et une fois plongé dans leur univers, difficile d'en sortir sans vouloir connaître la suite ! Mention spéciale au personnage de Chuck, le bad boy de la bande, ainsi qu'à Serena, divinement jouée par une ravissante Blake Lively. Dans la catégorie des pestes à l'écran, le personnage de  Blair, interprétée par Leighton Meester, atteint facilement le top niveau. Bref, Gossip Girl saison 1 est à découvrir impérativement et à beaucoup de choses à vous offrir...


Épisode 1 : S. : Le grand retour
Épisode 2 : N. & B. : Un pas en avant, deux en arrière
Épisode 3 : S. & B. : La guerre des nerfs
Épisode 4 : B. : Victime de la mode
Épisode 5 : B. & J. : Action ou vérité ?
Épisode 6 : Gare aux loups ... N. !
Épisode 7 : S. & B. : Qui sautera le pas ?
Épisode 8 : Joyeux anniversaire, B.
Épisode 9 : Gossip Girl fait relâche
Épisode 10 : S. : Qui mène la danse ?
Épisode 11 : S. & B. : Noël à Manhattan
Épisode 12 : Jette-toi à l'eau, D. !
Épisode 13 : N. & C. dans de beaux draps.
Épisode 14 : B. contre J.
Épisode 15 : Quand S. rencontre G...
Épisode 16 : B ou la revanche d'une brune
Épisode 17 : S & G : sur le ring
Épisode 18 : S dit tout


NOTE : 5/6



vendredi 28 décembre 2012

THE DARK KNIGHT RISES

THE DARK KNIGHT RISES
(The Dark Knight rises)

Réalisateur : Christopher Nolan 
Année : 2012
Scénario : Jonathan Nolan, Christopher Nolan
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Fantastique, Super-héros
Interdiction : -12 ans
Avec : Christian Bale, Gary Oldman, Tom Hardy, Anne Hathaway, Marion Cotillard, Morgan Freeman, Michael Caine...


L'HISTOIRE : Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…

MON AVIS : Après Batman Begins en 2005 qui avait redynamité les aventures de Batman au cinéma puis le démentiel The Dark Knight : Le Chevalier Noir en 2008 qui avait propulsé au firmament les exploits du vengeur masqué, Christopher Nolan revient en 2012 pour achever sa saga en grande pompe avec The Dark Knight rises. Un ultime volet qui confine au chef-d'oeuvre tant la maestria du réalisateur fait des étincelles à l'écran. Scénario dense, quasi christique, acteurs au top niveau (même Marion Cotillard que j'ai trouvé très bien), une Anne Hathaway plus que charismatique en Catwoman, de l'action, de l'émotion, des morceaux de bravoure, une musique qui colle parfaitement aux images qu'elle illustre, bref, un très grand moment de cinéma tout simplement. A bien y regarder, sur les 2h44 que dure le film, les apparitions de Batman ne sont pas légions. Pourtant, tout passe comme une lettre à la poste, on ne s'ennuie pas une seconde et on prend une claque visuelle tout autant qu'émotionnelle. Le final est à tomber, impossible de ne pas verser une larme. Époustouflant, sincère, The Dark Knight rises est un pur moment de bonheur cinématographique. Une fresque tragique, sombre et désespérée, mais que l'espoir n'a pas totalement déserté. Chapeau !

NOTE : 6/6



jeudi 27 décembre 2012

BABA YAGA

BABA YAGA
(Baba Yaga)

Réalisateur : Corrado Farina 
Année : 1973
Scénario : Corrado Farina 
Pays : Italie, France
Genre : Fantastique, Insolite
Interdiction : -12 ans
Avec :  Carroll Baker, George Eastman, Isabelle De Funès, Ely Galleani, Daniela Balzaretti...


L'HISTOIRE : Alors qu’elle rentre seule d’une soirée, la photographe de mode Valentina fait la connaissance d’une femme mystérieuse prénommée Baba Yaga. Peu de temps après, Valentina semble comme envoûtée par l’image de Baba Yaga et des évènements curieux se produisent autours d’elle. La jeune femme a des visions, la réalité semble irréelle…

MON AVISBaba Yaga. Un nom bien connu des enfants puisqu’elle représente souvent une sorcière, issue du folklore slave. Le film ci-présent va la mettre en scène de manière originale. Il faut d’abord rappeler que ce film est l’adaptation d’un « fumetto », équivalent d’un comic américain mais en Italie. C’est le dessinateur Guido Crepax qui a inventé le personnage de Valentina, dont le look rappellera la superbe Louise Brooks, et qui lui a fait vivre de nombreuses aventures érotico-fantastiques, dont une où la photographe se confrontait à la sorcière Baba Yaga, dans l’album bien nommé « Valantina et Baba Yaga ». Les « fumetti » de Crepax ont la particularité d’être graphiquement très avant-gardistes, ce qui les a rapidement différencié des bandes dessinées au design plus « enfantin », mais également très cinégénique, avec un découpage des images qui peut rappeler un story-board. Le réalisateur Corrado Farina est un grand admirateur de l’œuvre de Crepax et c’est donc tout naturellement qu’il choisit d’adapter les aventures de Valentina au cinéma pour son second et dernier long métrage. Les actrices qu’il désire pour interpréter les deux personnages principaux ne sont pas disponibles et il doit se rabattre sur Carroll Baker qui jouera Baba Yaga et sur Isabelle de Funès (nièce du célèbre Louis !) pour interpréter Valentina. On appréciera de retrouver au casting le non moins célèbre George Eastman, acteur culte des fans de Bis italien, qui joue le compagnon de Valentina. Ces différents personnages vont donc se rencontrer et se télescoper dans un univers très étrange, mélange de rêve éveillé nonsensique et de trip hallucinatoire décadent et déroutant. Car s’il y a bien un terme qui définit le film Baba Yaga, c’est bien « étrange ». Je préviens de suite les lecteurs, ne vous attendez pas à un film « dans les normes », Corrado Farina nous propose en effet un voyage « hors norme », s’aventurant au-delà des frontières de l’onirisme et qui pourra dérouter voire rebuter certains spectateurs privés de repères tangibles. Si le film a bien une ligne conductrice, la plupart des séquences proposées versent dans l’imaginaire ou le rêve. On ne sait plus bien si Valentina devient folle ou si elle est littéralement possédée par Baba Yaga. Les scènes où elle semble mettre en péril la vie des gens qu’elle photographie ou plus encore, celle où la poupée offerte par Baba Yaga prend soudainement vie sous une forme humaine (ce qui constitue à mes yeux la meilleure séquence du film !) nous projettent dans un univers tellement décalé, voire même expérimental, qu’on a parfois du mal à rester accroché ou à ne pas éprouver une certaine distanciation vis-à-vis de l’histoire elle–même. Possédant de plus un rythme lent, contemplatif, Baba Yaga nous évoque à de nombreuses reprises le cinéma de Jean Rollin ou de Jess Franco. L’érotisme est aussi présent mais de manière assez soft et n’a au final que peu d’intérêt si ce n’est de voir les jolies courbes d’Isabelle de Funès. Plus qu’un film, Baba Yaga est une expérience visuelle qui demande un certain effort de la part du spectateur et une attention de tous les instants. C’est une sorte de « thriller-érotico-mystico-giallesque-fantastico-onirico-expérimental » plus que singulier et qui se démarque largement de la plupart des films que j’ai vus. Lorsque démarre le générique de fin, on a du mal à savoir où on se situe par rapport au film, si on a aimé réellement ou pas ; Une impression curieuse de naviguer entre deux eaux, ce qui nous rapproche de la situation que vient de vivre Valentina. Étrange  lancinant, fascinant parfois mais trop hermétique pour m’avoir totalement convaincu. Une seconde vision s’impose sûrement…

NOTE : 3/6



samedi 22 décembre 2012

SINISTER

SINISTER
(Sinister)

Réalisateur : Scott Derrickson
Année : 2012
Scénario : Scott Derrickson, C. Robert Cargill
Pays : Usa
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec :  Ethan Hawke, Juliet Rylance, James Ransone, Fred Dalton Thompson, Michael Hall D'Addario...


L'HISTOIRE : Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille...

MON AVIS : La vision de Sinister m'a laissé sur une impression plutôt bonne mais également mitigée. Le film est en effet assez efficace, principalement lorsque le héros visionne les films 8mm. Ces bobines se montrent en effet très angoissantes, malsaines, glauques et font leur petit effet. Mais tout ce qu'il y a autours, même si plus que correctement réalisé et interprété, n'arrive pas à nous transporter réellement, à nous impliquer véritablement. Le traitement reste du domaine du classique, du déjà vu, avec des effets de "jump-scares" prévisibles. Pour une fois, j'aurai même préféré que le long métrage de Scott Derrickson ne fasse pas intervenir le fantastique. Que les actes meurtriers ne soient pas dus à une entité maléfique mais bel et bien provoqués par les enfants, ce qui aurait encore décuplés leur impact et le sentiment de malaise qu'on ressent à plusieurs reprises. Sinister fera tout de même son petit effet sur le spectateur lambda et assurera de nombreux frissons. Mais il lui manque un petit quelque chose pour en faire un film référence. 

NOTE : 4/6



FRANKENWEENIE

FRANKENWEENIE
(Frankenweenie)

Réalisateur : Tim Burton
Année : 2012
Scénario : Leonard Ripps
Pays : Usa
Genre : Fantastique, Animation
Interdiction : / 
Avec : /


L'HISTOIRE : Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

MON AVIS : Alors que Tim Burton avait réalisé le premier Frankenweenie en « live », avec des acteurs et un chien en chair et en os, il choisit pour le long métrage d’utiliser le « stop-motion », soit l’animation image par image si chère au cœur de Ray Harryhausen. Avouons-le de suite : l’idée est plus que payante ! La réalisation, la modélisation des personnages, l’animation, les décors, tout est absolument magnifique, sublimé par un superbe noir et blanc qui convient parfaitement à l’esprit du film. Les références et clins d’œil à des classiques du genre sont merveilleusement bien insérés dans l’histoire principale et feront le bonheur des amateurs du genre ! On jubilera lorsque la chienne habitant la maison avoisinante celle de Sparky se prend une décharge électrique et se retrouve avec une ligne blanche au milieu du pelage noir de sa tête, évoquant bien évidemment la fameuse coupe de cheveux de La fiancée de Frankenstein ! Magique ! Tim Burton est en terrain plus que connu, se fait plaisir et surtout, nous fait plaisir. On sent une véritable passion dans cette œuvre, on sent que Tim Burton a puisé dans sa propre enfance pour mettre dans Frankenweenie ce qu’il y avait de meilleur durant cette période de sa vie. Un véritable retour aux sources, loin de l’aspect « préfabriqué » ou « préformaté » de ses dernières œuvres en date. Et ça, ça fait du bien ! S’ensuit alors pour le spectateur réceptif un véritable spectacle-hommage qui fait monter le sourire jusqu’aux oreilles. La tristesse aussi, la sublime partition musicale de Danny Elfman venant nous tirer les larmes des yeux lors de l’enterrement de Sparky ou de la séquence finale. Les morceaux de bravoure se succèdent, la formidable scène de la résurrection en étant le point d’orgue. Tout est-il donc parfait dans Frankenweenie ? Ma réponse sera « non ». Il y a un petit bémol qui fait que je n’attribuerai pas la note maximale au film. En effet, la dernière partie du long métrage, avec les résurrections des différents animaux des camarades de Victor m’a paru être de trop et surtout a créé une sorte de distanciation par rapport à tout ce qui avait précédé. Certes le spectacle est plaisant, mais je ne sais pas, les références à Gamera avec cette tortue géante, les petits gnomes faisant penser aux Gremlins, ça ne colle pas avec l’ensemble. J’aurai carrément préféré que ce soit Sparky qui fasse des siennes et cause des dégâts dans la ville au lieu de cette invasion de monstres en tout genre ! Heureusement, une fois la menace éradiquée, Tim Burton revient au sujet initial et clôture son film avec émotion et tendresse.

NOTE : 5/6



vendredi 21 décembre 2012

L'ENFER DES TORTURES

L'ENFER DES TORTURES
(Tokugawa Irezumi-Shi : Seme Jigoku)

Réalisateur : Teruo Ishii
Année : 1969
Scénario : Teruo Ishii
Pays : Japon
Genre : Horreur, Drame, Erotique
Interdiction : -16 ans
Avec : Mieko Fujimoto, Reiichi Hatanaka, Yukie Kagawa, Kamiko Katayama, Asao Koike...


L'HISTOIRE : Deux tatoueurs se livrent un combat dans leur spécialité afin de s'attirer les faveurs du Shogun. Ils tatouent les geishas d'une maison close dirigée par un policier corrompu et une sévère directrice. L'arrivée de Yumi, jeune fille à la peau exquise, va attiser la passion des tatoueurs pour leur art qui trouvent dans sa peau l'inspiration totale. Mais la rivalité des deux hommes n'est pas seulement artistique. Tous deux sont amoureux de la même femme, Osuzu...

MON AVIS : Maître de l'érotisme et du sadisme, Teruo Ishii a livré de nombreuses oeuvres mêlant ces deux univers, notamment dans la série culte Joys of Torture dont fait partie L'enfer des tortures. Le film n'est pas avare en tortures diverses, sévices raffinés, bondage, abus sexuelles et scènes gore, telles celles présentées lors de l'introduction du film qui mettent tout de suite dans l'ambiance. La cruauté japonaise, le plaisir éprouvé par les hommes à torturer les femmes trouvent ici une mise en image à la fois barbare et esthétique qui ne manquera pas d'intriguer le spectateur. Autre élément plus qu'intéressant, la présence de nombreuses femmes tatouées qui viennent apporter un certain piment aux images, l'art du tatouage japonais atteignant son apogée dans le fameux concours que se livrent les deux hommes face au Shogun. Si la réalisation se montre soignée, si les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble, on regrettera que le scénario soit un brin confus, passant du coq à l'âne et traitant plusieurs sous intrigues de façon aléatoire, ce qui n'aide pas toujours à la compréhension. On a parfois l'impression d'assister à un film à sketch avec un fil conducteur pour relier le tout. La seconde moitié du film se montre un peu paresseuse et l'ennui vient poindre le bout de son nez. L'enfer des tortures reste malgré tout un film atypique, violent, érotique, qui n'est pas à mettre devant tous les yeux et qui n'est pas dénué d'intérêt.

NOTE : 3/6



MASSACRE A LA TRONÇONNEUSE

MASSACRE A LA TRONÇONNEUSE
(The Texas Chain Saw Massacre)

Réalisateur : Tobe Hooper
Année : 1974
Scénario : Tobe Hooper, Kim Henkel
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, Survival
Interdiction : -16 ans
Avec : Marilyn Burns, Gunnar Hansen, Jim Siedow, Ed Neal, Paul A. Partain, Terry McMinn...


L'HISTOIRE : Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d'un minibus. Ils s'aperçoivent bien vite qu'ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l'image du personnage qu'ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s'en débarrasser. Peu de temps après, une panne d'essence contraint le groupe à s'arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attirent leur attention. Deux d'entre eux décident de s'y aventurer, mais lorsqu'ils tentent de pénétrer à l'intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leur camarade, parti à leur recherche, se fera lui aussi massacrer. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber...

MON AVIS : En 1968, La nuit des morts vivants fit entrer le cinéma d'horreur dans une nouvelle ère. Exit les ambiances gothiques du cinéma d'épouvante d'antan et place au réalisme des situations et à la violence brute. La dernière maison sur la gauche en 1972 et L'exorciste en 1973 continuèrent dans cette voie et changèrent à jamais la face du cinéma horrifique. En 1974, Tobe Hooper apporta sa pierre à l'édifice et quelle pierre ! Son Massacre à la tronçonneuse fit l'effet d'une bombe. Pourtant, malgré son titre surpuissant, le meilleur jamais choisi pour un film d'horreur, le long métrage d'Hooper a la particularité de ne jamais se complaire dans le démonstratif sanglant. Le film est en effet plus qu'avare en matière d'horreur visuelle et seul ceux qui ne l'ont pas vu pense qu'il s'agit d'un sommet du gore, ce qu'il n'est définitivement pas. Le génie du réalisateur est d'avoir réalisé un film suggestif qui recule très loin les limites de l'horreur psychologique. Massacre à la tronçonneuse, c'est un voyage aux confins de la folie humaine, qui n'a jamais été aussi bien mise en images que lors du monstrueux final mettant en scène la pauvre Sally et ses trois bourreaux complètement cinglés. Le film regorge de scènes cultes, comme la première apparition de Leatherface entre autre. La musique, quasi expérimentale, composée de bruitage et de sons étranges, crée une ambiance anxiogène rarement égalée au cinéma. Les hurlements hystériques de l'actrice Marilyn Burns, la réalisation de Tobe Hooper, le jeu psychotique d'Ed Neal (l'auto-stoppeur) parachèvent de faire de Massacre à la tronçonneuse un chef d'oeuvre absolu, souvent imité, jamais égalé.

NOTE : 7/6



jeudi 20 décembre 2012

LES ANGES DU MAL

LES ANGES DU MAL
(Chained Heat)

Réalisateur : Paul Nicholas 
Année : 1983
Scénario : Paul Nicholas, Aaron Butler 
Pays : Etats-Unis
Genre : W.I.P
Interdiction : -16 ans
Avec : Linda Blair, Sybil Danning, John Vernon, Tamara Dobson, Henry Silva, Stella Stevens, Kendal Kaldwell...


L'HISTOIRE : Après avoir renversé un homme en voiture par accident, la jeune Carol est condamnée a purger 18 mois dans une prison où deux mille femmes vivent un calvaire quotidien. La corruption et la brutalité règnent à tous les niveaux, entretenues aussi bien par le directeur que par son auxiliaire. Au fil des jours, Carol va découvrir les conditions de vie terrifiantes de l’univers carcéral : trafic, violences physiques mais aussi sexuelles, chantage. Elle va alors tenter avec l'aide d'autres détenues de mettre fin à ce règne de la terreur…

MON AVIS : La jolie Linda Blair dans un Women in Prison, qui plus est en compagnie de la sculpturale Sybil Danning, le programme promet d'être chaud ! Et violent ! Vu de nos jours, on aura un peu de mal à comprendre l'interdiction aux moins de 18 ans qui a frappé Les Anges du Mal lors de sa sortie en salle en 1983. Certes, il y a de l'érotisme, avec scènes de douche entre détenues peu farouches et séquences saphiques soft. Rien de bien méchant à notre époque. La violence se montre assez crue, avec de nombreuses scènes de viols ou de meurtres sauvages, l'univers carcéral féminin n'étant pas le paradis des "bisounours" comme on peut s'en douter. Mais malgré l'aspect un peu malsain de ces séquences, rien de bien méchant non plus comparé à ce qu'on à l'habitude de voir actuellement. Toujours est-il que Les Anges du Mal ravira les amateurs de W.I.P puisque le réalisateur leur a mitonné une recette efficace avec tous les ingrédients indispensables à ce type de film. Linda Blair assure le minimum syndical et promène sa jolie frimousse dans cet univers ultra-violent sans vraiment s'investir à fond, ce qui n'est pas le cas de Sybil Danning qui semble bien plus concernée. Reste une série B typique des 80's qui est rondement menée et agréable à visionner. Je l'ai préféré à  Red Heat - Chaleur Rouge, toujours avec Linda Blair.

NOTE : 4/6


mardi 18 décembre 2012

THE ALLIGATOR PEOPLE

THE ALLIGATOR PEOPLE
(The Alligator People)

Réalisateur : Roy Del Ruth
Année : 1959
Scénario : Orville H. Hampton
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-Fiction
Interdiction : Tout public
Avec :  Beverly Garland, Bruce Bennett, Lon Chaney Jr., George Macready, Richard Crane...


L'HISTOIRE : Jane Marvin subit une séance d'hypnose. Durant celle-ci, elle dit s'appeler Joyce Webster et raconte sa nuit de noces durant laquelle son mari, Paul Webster, l'a abandonné après avoir reçu un curieux télégramme. Ayant complètement disparu, Joyce va mener son enquête pour tenter de retrouver son mari. Ses recherches la conduise en Louisiane, dans la demeure de Mme Hawthorne située au milieu du bayou infesté d'alligators. La propriétaire des lieux ne semble pas très heureuse de la venue de Joyce. La détermination de cette dernière pour retrouver son mari va mettre à jour le terrible drame qui lui est arrivé...

MON AVIS : The Alligator People a été désiré par la Twentieth Century Fox parce que ce studio cherchait un film d'épouvante à petit budget pour mettre en double programme avec Le Retour de la Mouche, suite de La Mouche Noire. La Fox ne l'a pas produit mais l'a acheté au producteur indépendant qui a fourni le budget. C'est le prolifique Roy del Ruth qui a donc mis en scène ce sympathique film de SF qui s'avère bien éloigné de ce que l'affiche veut nous faire croire. En effet, The Alligator People n'est absolument pas tourné vers l'épouvante dans sa grande majorité. L'affiche veut nous faire croire que le bayou est habité par un homme-alligator monstrueux et avide de sang mais en fait, c'est tout l'inverse. Notre pauvre monstre, qui est évidemment le mari de Joyce, je ne vous dévoile rien je pense, a juste été victime des effets secondaires d'un traitement miraculeux à base d'hormones prélevées sur des alligators, hormones qui ont la faculté de régénérer les blessures des graves accidentés. Malheureusement, un an après les injections, notre nouveau marié reçoit un télégramme lui annonçant qu'il va bientôt se transformer en alligator ! Il est donc simplement retourné voir le médecin responsable de son état, médecin qui fait tout son possible pour trouver un remède. Bref, point de savant fou ou de monstre agressif ici. Nous sommes plus dans un drame mâtiné d'éléments de SF. Le maquillage censé donner l'apparence d'une peau d'alligator aux victimes des injections est plutôt bien réalisé et crédible. Les acteurs s'en sortent également bien (mention spéciale à Lon Chaney Jr et Beverly Garland) et si le film est un peu bavard, sa courte durée (1h14) fait qu'on le visionne avec plaisir. Le final vire vers le grand-guignolesque avec la transformation totale d'un homme en homme-alligator (voir photo ci-dessous). Un effet qui donne au film un petit aura très "craignos monsters" mais ça participe aussi à son charme. Au final, rien de transcendant mais une petite série B simple et efficace comme on en avait des tonnes durant les années 50...





PRIÈRE POUR UN TUEUR

PRIÈRE POUR UN TUEUR
(Pray for Death)

Réalisateur : Gordon Hessler
Année : 1985
Scénario : James Booth
Pays : Etats-Unis
Genre : Arts-Martiaux, Ninja
Interdiction : -12 ans
Avec :  Shô Kosugi, James Booth, Donna Kei Benz, Kane Kosugi, Shane Kosugi...


L'HISTOIRE : Akira Saito immigre aux État-Unis avec sa famille. Il y ouvre un restaurant, mais les ennuis commencent. Il reçoit des menaces et on s'en prend à sa famille. Après bien des intimidations parfois violentes, Akira oublie son pacifisme et se souvient qu'il a été un maître ninja. Ses ennemis ne vont pas tarder à le découvrir...

MON AVIS : Un classique du film d'action des années 80, avec une superstar de l'époque, le grand Shô Kosugi, maître Ninja insurpassable qu'on a vu dans L'implacable Ninja, Ninja 3, L'arme absolue , Vengeance aveugle ou plus récemment dans l'excellent Ninja Assassin. Le réalisateur Gordon Hessler, bien connu des amateurs de films d'épouvante du début des années 70 et de l'aventurier Sinbad (on lui doit Le voyage fantastique de Sinbad en 1973) a assuré le spectacle et Prière pour un tueur fera la joie des fans des "Action movies 80's" tant on retrouve tous les clichés et l'ambiance qui faisaient le charme de ces productions d'antan : un méchant patibulaire et sans pitié (excellent James Booth), une famille en danger, des enfants à protéger, une sombre histoire de bijou volé et de flics corrompus, des combats chorégraphiés de manière efficace pour l'époque et surtout un héros charismatique, cachant son identité de Ninja que l'incapacité de la police à faire son devoir l'obligera à dévoiler. Le rythme du film est plaisant, n'ennuie jamais et la traque finale, avec un affrontement dantesque entre le héros et le méchant, vaut à elle seule la vision du film. Certes dépassé au niveau de la violence et des scènes de combats par rapport à ce qui se fait de nos jours, Prière pour un tueur n'a pourtant pas trop vieilli et se laisse revoir avec un réel plaisir coupable. 

NOTE : 4/6


lundi 17 décembre 2012

SÉRIE NOIRE

SÉRIE NOIRE
(Série Noire)

Réalisateur : Alain Corneau
Année : 1979
Scénario : Alain Corneau, d'après la nouvelle de Jim Thompson
Pays : France
Genre : Policier, Drame
Interdiction : -16 ans
Avec : Patrick Dewaere, Myriam Boyer, Marie Trintignant, Bernard Blier, Andreas Katsulas...


L'HISTOIRE : Franck, représentant de commerce, traîne son existence minable dans la triste banlieue parisienne. Ce porte-à-porte laborieux fait bientôt la rencontre de Mona, une adolescente de 17 ans. Ils se découvrent alors un même but : fuir leur morne condition, quitte à employer les moyens les plus... expéditifs !

MON AVIS : Adaptation du livre de Jim Thompson "A Hell of a Woman", Série Noire est un drame mâtiné de polar qui possède un atout majeur qui a assuré sa renommée : la présence de Patrick Dewaere dans le rôle principal ! L'acteur fait ici une composition puissante, marquante et interprète un personnage qui sombre dans une spirale de désespoir et de malchance qui l'entraîne à commettre l'irréparable. Le héros anti-héros dans toute sa splendeur, qui parcoure le film telle une âme en peine qui ne trouvera jamais sa place dans le monde qui l'entoure. La noirceur du propos et des situations proposées fait de Série Noire un film profondément pessimiste, dans lequel aucune note d'espoir ne vient troubler l'ambiance fataliste instaurée. Un film âpre et dur, mais qui ne m'a pas totalement convaincu. L'interprétation de la toute jeune Marie Trintignant, dont le personnage refuse de parler la plupart du temps, se contentant de regarder son interlocuteur, m'a un peu saoulée à la longue et certaines situations s'étirent un peu en longueur, le rythme du film étant parfois un peu poussif, notamment dans sa première partie. Il n'en reste pas moins un bon polar à la française porté par un acteur des plus talentueux...

NOTE : 4/6



KARATE-ROBO ZABORGAR

KARATE-ROBO ZABORGAR
(Denjin Zabôgâ)

Réalisateur : Noboru Iguchi
Année : 2011
Scénario : Noboru Iguchi
Pays : Japon
Genre : Science-fiction, Robots & Cyborgs
Interdiction : Tout public
Avec : Itsuji Itao, Asami, Akira Emoto, Yasuhisa Furuhara...


L'HISTOIRE : Suite au décès de son père, l’officier de police Daimon Yutaka hérite d’un puissant robot guerrier nommé Zaborgar, expert en arts martiaux et ayant le pouvoir de se transformer en moto. Les deux justiciers vont dès lors devoir se confronter à Sigma, une organisation démoniaque qui veut détruire le monde...

MON AVIS : Hommage à une série japonaise datant de 1974 et comprenant 52 épisodes, cette nouvelle version des aventures du robot-moto Zaborgar a été réalisé par l’exubérant Noboru Iguchi, à qui l'on doit des titres aussi frappadingues que The Machine Girl, Robo Geisha ou Mutant Girls Squad. Avec Karate-Robo Zaborgar, le réalisateur bénéficie de son plus gros budget et livre un film tout public dans la grande tradition de Goldorak, X-Or ou autre Spectreman. Il y a bien une ou deux séquences qui pourront impressionner les plus jeunes, mais dans l'ensemble, c'est un film familial à base d'action, de combats entre robots, où la romance n'est pas absente ainsi que les valeurs comme l'amour, l'honneur, le respect. Avec son slogan improbable (moitié moto, moitié expert en karaté, 100% robot), le film s'annonce comme un spectacle jubilatoire et dynamique, haut en couleurs, ce qu'il est effectivement. A titre de comparaison, ceux qui ont adoré le Yatterman de Takashi Miike seront en territoire connu et devrait apprécier tout autant Zaborgar. Le film possède une énergie dévastatrice, qui s'en montre même épuisante tant il y a mille idées à la minute et que le rythme ne faiblit quasiment jamais. De nombreux "Mecha" viennent donner du fil à retordre à nos deux héros qui n'en finissent plus de sa battre pour sauver le monde. Les effets-spéciaux tiennent la route, les transformations moto->robot et vice-versa sont convaincantes et on ne peut s'empêcher de penser à Goldorak durant la vision du film, certaines attaques de Zaborgar nous rappelant la création légendaire de Gô Nagaï. Même la musique nous fait penser à ce dessin-animé qui a bercé notre enfance. Bref, Karate-Robo Zaborgar est un film fun, dynamique, peut-être un poil trop long (1h50 au compteur !) mais qui mérite largement d'être découvert !

NOTE : 4,5/6


VENUS IN FURS

VENUS IN FURS
(Paroxysmus)

Réalisateur : Jess Franco
Année : 1969
Scénario : Jess Franco, Malvin Wald, Bruno Leder, Carlo Fadda
Pays : Angleterre, Allemagne, Italie
Genre : Thriller, Fantastique
Interdiction : -12 ans
Avec : James Darren, Maria Rohm, Barbara McNair, Klaus Kinski, Margaret Lee...


L'HISTOIRE : Jimmy Logan, un trompettiste de jazz, noie son manque d’inspiration dans l’alcool et la drogue. Un soir, il rencontre la belle Wanda et tombe instantanément amoureux d’elle. Il n’intervient pourtant pas lorsqu’elle se fait violer par deux hommes. Le lendemain, sur la plage, à peine sorti de ses vapeurs oniriques, Jimmy tombe sur le cadavre d’une femme noyée : Wanda. Le musicien part alors à Rio où il rencontre Rita, une chanteuse noire. Un soir, Wanda apparaît, toute vêtue de fourrure…

MON AVIS : Considéré comme l'un des meilleurs films de Jess Franco, si ce n'est le meilleur, la vision de Venus in Furs, disponible en Dvd chez nos amis d'Artus Films, vient largement confirmer cette affirmation. On le sait, avec Franco, il y a du bon et du moins bon, des films où le prolifique cinéaste peaufine une ambiance, soigne sa réalisation et d'autres où il se contente encore moins que du minimum syndical. Venus in Furs fait partie de la première catégorie. C'est un thriller possédant une ambiance onirique de qualité supérieure, une sorte de rêve éveillé qui emmène ses personnages principaux à la frontière du réel et de l’irréel. La musique jazz est l'une des principales composantes du film et elle lui confère une atmosphère vraiment particulière qui le hisse vers les sommets. Les acteurs sont excellents, en particulier Maria Rohm qui interprète la séduisante et revancharde Wanda. On suit son implacable vengeance avec intérêt et on désire en savoir plus sur elle. Est-elle réellement un spectre vengeur ou bien simplement une femme qu'on croyait morte et qui ne l'est pas ? Franco joue admirablement bien sur ces deux tableaux, qu'il parsème d'un érotisme  plus suggérée que réellement démonstratif mais qui sied particulièrement bien au propos du film. Fascinant, étrange, déroutant, Venus in Furs est une authentique réussite qui devrait convaincre sans difficulté le plus endurci des détracteurs de Jess Franco. Une fantasmagorie cinq étoiles !

* Disponible chez Artus Films

NOTE : 5/6

  

GÉNÉRATION PERDUE

GÉNÉRATION PERDUE
(The Lost Boys)

Réalisateur : Joel Schumacher
Année : 1987
Scénario : Jeffrey Boam, James Jeremias, Janice Fischer
Pays : USA
Genre : Fantastique, Vampires
Interdiction : -12 ans
Avec : Jason Patric, Corey Haim, Kiefer Sutherland, Corey Feldman, Dianne Wiest...


L'HISTOIRE : Lucy Emmerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam, dans la petite ville de Santa Clara, baptisée capitale du crime. Lors d’un tour à la foire, Michael tombe amoureux d’une jeune fille, Star, qui fait partie d’un groupe de jeunes motards. Michael est prêt à tout pour la séduire : faire une course de moto en bordure de précipice, goûter à une boisson mystérieuse et même devenir membre du clan des créatures de la nuit…

MON AVIS : Ouch, la méchante claque !! Génération Perdue faisait partie de mes films préférés quand j'étais adolescent et j'ai du le voir une bonne dizaine de fois. La joyeuse bande de copains adeptes de comics et chasseurs de vampires avait de quoi séduire le fan de films fantastiques, surtout que le long métrage de Joel Schumacher apportait une fraîcheur et un renouvellement "rock" au mythe du vampire. Seulement voilà, c'était en 1987 ! Revu en 2012, que reste t'il de Génération Perdue ? Eh bien pas grand chose malheureusement ! Ça me fait de la peine d'écrire ça mais le film a très mal vieilli et sa vision récente a été un véritable calvaire. Le rythme est d'un ennui mortel, il y a de nombreuses longueurs, des scènes inutiles et tout ce qui faisait le charme de ce film en 1987 a disparu ! Il reste quelques bons effets-spéciaux, des  maquillages réussis et un final sympa dans le repaire des vampires mais hormis cela, pas grand chose à se mettre sous la dent. Moi qui me faisait un plaisir de le revisionner, c'est une véritable désillusion qui m'est tombée dessus. Comme quoi, parfois, il vaut mieux garder ses souvenirs...

NOTE : 2/6



dimanche 16 décembre 2012

GOTHIC AND LOLITA PSYCHO

GOTHIC AND LOLITA PSYCHO
(Gosurori shokeinin)

Réalisateur : Gô Ohara
Année : 2010
Scénario : Hisakatsu Kuroki
Pays : Japon
Genre : Action, Fantastique, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Rina Akiyama, Ruito Aoyagi, Asami, Jonny Caines, Yukihide Benny...


L'HISTOIRE : Une jeune fille nommée Yuki vivait tranquillement avec sa famille jusqu’au jour où des yakuzas tuent sa propre mère sous ses yeux. Terrifiée par cet évènement, la jeune Yuki décide de mener l’enquête afin de révéler la vérité derrière cette menace qui l’attend. Yuki se transforme alors en un démon de la vengeance vêtue du style « Gothic Lolita », brandissant une ombrelle, une arme mortelle, et ayant pour but l’exécution du coupable au nom de Dieu...

MON AVIS : Issu du studio japonais "Sushi Typhoon" qui nous a déjà livré les jubilatoires Helldriver ou Zaborgar et réalisé par Gô Ohara, Gothic and Lolita Psycho est également un spectacle complètement fou, délirant, qui plaira aux amateurs de grand n'importe quoi qui n'a pas peur d'en faire trop. Sur une histoire qui rappelle la saga Kill Bill, le réalisateur filme la vengeance de son héroïne Yuki de façon totalement décomplexée, voir même absurde certaines fois. Comprenez par là que Gothic and Lolita Psycho n'est jamais sérieux et que les différents combats entre Yuki et les cinq personnes qui vont subir sa vengeance versent dans le délire le plus complet. Armée de son ombrelle dévastatrice et affublée d'un look gothique, Yuki promène son apparente fragilité dans un monde de brutes mais se montre rapidement experte quand il s'agit de se battre pour venger sa mère. Loufoques, les scènes d'actions sont bien chorégraphiées et feront sourire bon nombre de spectateurs quand les autres resteront interdits devant leur écran, se demandant où ils ont mis les pieds. Ceux qui s'attendent à du gore qui éclabousse comme dans Helldriver en seront par contre pour leur frais, le film n'étant pas vraiment sanglant, préférant miser sur l'action et le grotesque. Au final, Gothic and Lolita Psycho se montre plaisant, divertissant, pour peu qu'on aime ce genre de spectacle où la logique n'a pas sa place et qui n'hésite pas à pousser le bouchon un peu loin !

NOTE : 4/6



lundi 8 octobre 2012

SUCKER PUNCH

SUCKER PUNCH
(Sucker Punch)

-Film visionné en version longue-

Réalisateur : Zack Snyder
Année : 2011
Scénario : Zack Snyder, Steve Shibuya
Pays : Etats-Unis
Genre : Fantastique
Interdiction : /
Avec : Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone, Vanessa Hudgens, Jamie Chung...


L'HISTOIRE : Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme…
Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…

MON AVIS : Après 300 et Watchmen, Zack Snyder confirme qu'il est un talentueux faiseur d'images avec son projet le plus personnel, Sucker Punch. Personnel puisqu'il en a écrit lui-même le scénario et développé les idées, les personnages. "Pas assez" diront certains qui reprocheront au film de n'être justement qu'un beau livre d'image dénué d'une véritable histoire; pourtant histoire il y a bien. Celle de la jolie Babydoll, jeune fille à l'imagination débordante qui se sert justement de son imaginaire pour échapper à sa vie pas très gaie. Bien sur, on pourra trouver effectivement que le tissu scénaristique n'est pas beaucoup développé puisqu'à chaque objet que doit trouver Babydoll pour retrouver sa liberté équivaut une séquence de rêve. Répété quatre fois au cours du long métrage, le procédé semble factice et facile. Qu'importe aurais-je envie de dire parce qu'on en prend plein les yeux et que le spectacle en vaut le détour. Bien sur, on a parfois l'impression de regarder un clip vidéo de plus de deux heures; qu'importe aurais-je envie de dire parce qu'on en prend plein les yeux et que le spectacle en vaut le détour. Vous l'avez compris, Sucker Punch est avant tout une expérience visuelle, une grande air de jeu dans laquelle Zack Snyder envoie virevolter son armée d'actrices et les met dans des situations périlleuses, à différentes époques et face à des menaces aussi diverses que des robots samouraïs géants, des orcs échappés du Seigneur des Anneaux ou des robots futuristes. Action en pagaille, effets-spéciaux renversants, trouvailles visuelles époustouflantes, charisme des actrices (principalement de la jolie Emily Browning et la non moins séduisante Abbie Cornish), le spectacle est total et n'en oublie pas l'émotion pour autant. Petit bémol concernant la bande originale du film qui recycle des morceaux connus façon sauve moderne avec plus ou moins de bonheur. Bref, même si l'histoire en elle même n'est pas la raison d'être de ce film, on ne peut nier le réel plaisir à en visionner les images.

EDIT : le film me trottant dans la tête, je m'aperçois qu'en fait, le scénario est carrément bien plus complexe que ce qu'il laisse entrevoir et que plusieurs interprétations possibles sont envisageables. Babydoll existe t'elle réellement ou n'est-elle qu'un "Ange protecteur" venu libérer Sweet Pea ?

NOTE : 5/6



dimanche 30 septembre 2012

LE CHÂTEAU DES MESSES NOIRES

LE CHÂTEAU DES MESSES NOIRES
(Der fluch der schwarzen schwestern / The devil’s plaything / Veil of Blood)

Réalisateur : Joseph W. Sarno
Année : 1973
Scénariste : Joseph W. Sarno
Pays : Allemagne, Suède, Suisse
Genre : Epouvante, Erotique, Sorcellerie, Vampire
Interdiction : -16 ans
Avec : Ulrike Butz, Nadia Henkova, Marie Forsa, Nico Wolferstetter, Anke Syring


L'HISTOIRE : A la suite d'un accident lors d'une nuit d'orage, un groupe de jeunes gens vient se réfugier dans un château lugubre. Ce dernier abrite une communauté de jeunes filles effectuant d'étranges rites sexuelles et occultes sous la domination de la gouvernante qui désire faire réincarner l'âme d'une ancienne baronne vampire, la comtesse Varga, mise à mort par des villageois il y a plusieurs siècles. Une bonne aubaine pour la gouvernante puisque parmi ses invités se trouve une descendante de la baronne...

MON AVIS : Autant le dire de suite, Le château des messes noires est un film d’épouvante gothique érotique mais c’est bien ce dernier aspect qui est privilégié tout au long du long métrage. Les éléments liés à l’épouvante se retrouve essentiellement dans les décors (le château, les couloirs, les éclairages à la bougie, l’orage au dehors, les rituels sataniques…) mais niveau ambiance, on est très loin des films de genre anglais ou italiens. Car il faut bien l’avouer, la principale préoccupation de Joe Sarno est de dévêtir l’ensemble de son casting féminin (et masculin). Si vous êtes amateurs de films où les actrices passent leur temps à se balader à poil sans raison particulière, à s’auto-satisfaire manuellement ou à l’aide d’objet dans un lit voluptueux et à fricoter avec d’autres demoiselles sans qu’un scénario vraiment  consistant ne vienne alourdir le propos, alors Le château des messes noires devrait vous satisfaire. Les autres, ceux qui aiment frissonner devant les films de la Hammer par exemple, en seront pour leur frais et trouveront certaines séquences d’un ridicule assez flamboyant (les scènes répétitives et lassantes des prêtresses dansant nues lors des fameuses messes noires, le tout sous un rythme de djembé qui parvient à vous rendre presque fou…) et se diront que ce long métrage d’une durée d’1h40 aurait largement gagné à être raccourci d’au moins 30 minutes si ce n’est plus. Parce qu’il n’y a quasiment aucun enjeu dramatique ou réellement passionnant à suivre. Le scénario fait dans le déjà vu et verse dans la facilité des histoires utilisant le folklore local (vampire, réincarnation). Pourtant, on trouve aussi de bonnes choses dans Le château des messes noires. Comme par exemple la superbe actrice Ulrike Butz, déesse de la sexploitation allemande, morte tragiquement à l’âge de 46 ans, ayant sombré dans l’enfer de la drogue. La belle se fait d’ailleurs désirer car elle n’apparaîtra nue qu’au bout d’une bonne heure de film, me laissant rêveur devant mon écran tandis que toutes ses autres copines n’en finissent pas se désaper à tour de rôle. Heureusement, Joe Sarno a eu la bonne idée d’en faire la « vedette » du film lors du dernier acte, puisque Ulrike va devenir le corps servant à la réincarnation du vampire. La scène finale se déroulant dans la forêt est absolument admirable en terme de poésie gothique et la voir vêtue d’une robe noire ultra sexy et la bouche ensanglantée est une des bénédictions de ce film. Également connu sous le titre de Vampire ecstasy ou Les vierges des messes noires, ce qui lui convient parfaitement, Le château des messes noires est à ranger à côté du Vampyros Lesbos de Franco ou du film de Jean Rollin Le frisson des vampires. Trop long, pas assez rythmé, alignant les scènes érotiques au détriment de l’histoire ou de l’ambiance et possédant un côté « nanar » détonnant, le film de Joe Sarno s’avère assez anecdotique tout en recelant quelques attraits non négligeables, Ulrike Butz en tête. 

Disponible en DVD ICI

NOTE : 2,5/6