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jeudi 8 septembre 2011

STAKE LAND

STAKE LAND


Réalisateur : Jim Mickle
Année : 2010
Scénariste : Jim Mickle, Nick Damici
Pays : Etats-Unis
Interdiction : -12 ans
Genre : Horreur
Avec : Nick Damici, Connor Paolo, Danielle Harris, Kelly McGillis, Bonnie Dennison, Michael Cerveris


L'HISTOIREUne terrible épidémie frappe l’Amérique, transformant les morts en vampires assoiffés de sang. Les villes sont désertées ou ressemblent à des cimetières. Les survivants tentent de s’organiser et de résister à l’assaut des créatures lorsque la nuit tombe. C’est dans ce monde plongé dans l’apocalypse qu’évolue le jeune Martin, dont la famille vient d’être assassinée. Accompagné par Mister, un baroudeur qui n’a peur de rien, il tente de rejoindre la Canada, surnommé le « Nouvel Eden ». En route, les deux amis croiseront le chemin d’une religieuse, d’une jeune fille enceinte et d’un ex-soldat. Le petit groupe va devoir combattre pour leur survie. Mais les vampires ne sont pas la seule menace qui pèse sur eux. Un groupe de fanatique adorateur des créatures suceuses de sang vont aussi leur causer bien des soucis et ralentir leur quête du paradis terrestre…

MON AVISPas évident de faire dans l’originalité sur le thème du film de vampires. Les suceurs de sang ont maintes fois été les stars de l’écran depuis le Nosferatu de Murnau en 1922 et plusieurs centaines de films sur ce sujet lui ont succédé par la suite, reprenant bien souvent la même trame. Parfois, les réalisateurs tentent d’innover et place les créatures de la nuit dans des lieux insolites ou des époques différentes. Parmi les meilleurs exemples, on citera le Aux frontières de l’Aube de Kathryn Bigelow, qui proposait une variation westernienne plus qu’intéressante et innovante. Avec Stake Land, le réalisateur Jim Mickle tente également de s’éloigner de l’imagerie classique du vampire en plaçant ses monstres dans un univers qui tient à la fois du western et du film post-apocalyptique, deux genres qu’il affectionne particulièrement. Si on voulait résumer Stake Land en une phrase, on pourrait dire que c’est La Route avec des vampires. Le film ressemble en effet pas mal au long-métrage de John Hillcoat, réalisé en 2009. Paysages désertiques, ambiance de fin du Monde, recherche d’un « nouvel Eden », personnage adulte accompagné par un adolescent, violence, danger palpable à chaque instant, dont la pire des menaces n’est pas les vampires mais les hommes eux-mêmes, et principalement une secte de fanatique qui n’hésitent pas envoyer des créatures vampires dans les bastions de survivants. Le côté très sombre et totalement nihiliste est également très fort dans les deux films. Stake Land n’est en effet pas une comédie. C’est un drame humain avant tout, une lutte pour la survie dans un Monde dégénéré qui ne laisse aucune chance aux faibles de survivre. Un road movie tragique, triste, émouvant, et qui réserve de nombreuses séquences fortes en émotions. Les personnages sont vraiment attachants et on prend plaisir à les suivre dans leurs périples, obligés de venir à bout de différents vampires, êtres particulièrement monstrueux et répugnants ici. Le réalisateur ne lésine pas sur la violence graphique, n’hésitant pas à faire massacrer un bébé par l’une de ses créatures immondes par exemple. Les maquillages et les effets-spéciaux sont réussis et satisferont les amateurs du genre. Si le film n’évite pas toujours certains clichés,  si les personnages font parfois de drôle de choix (comme laisser la belle Danielle Harris seule alors qu’il y a un vampire dans les parages) ou si certaines situations se répètent un peu (le groupe progresse, trouve un abri et se fait attaquer…), l’ensemble du long-métrage de Jim Mickle tient néanmoins la route et se révèle plutôt efficace, très bien réalisé et possède un solide casting, Nick Damici et Connor Paolo en tête, qui fini par rendre Stake Land très attachant. Il y a quelques petites longueur parfois, quelques petites baisse de régime mais rien de vraiment méchant et c’est sur une vrai bonne impression qu’on termine le film, dont la conclusion très symbolique donne tout son sens au « Nouvel Eden » tant recherché. Pour un film indépendant, c’est une  réussite.

NOTE : 4/6



vendredi 2 septembre 2011

ZOMBIE DIARIES 2 - WORLD OF THE DEAD

ZOMBIE DIARIES 2 - WORLD OF THE DEAD
(World of the Dead : The Zombie Diaries)


Réalisateur : Michael Bartlett, Kevin Gates
Année : 2011
Scénariste : Kevin Gates
Pays : Angleterre
Interdiction : -12 ans
Genre : Horreur
Avec : Philip Brodie, Alix Wilton Regan, Rob Oldfield, Vicky Araico, Toby Bowman...

L'HISTOIRE : Trois mois se sont écoulés depuis l'éruption virale qui a anéanti 99,9% de la population mondiale, transformant ses victimes en zombies mangeurs de chair fraîche. Au Royaume-Uni, un groupe de survivants composé de soldats et de civils a trouvé refuge dans une base militaire en rase campagne. La vie dans ce nouveau monde est rude et brutale, mais l'espoir renaît lorsque le groupe arrive à intercepter un message reçu depuis une base militaire sur la côte selon lequel un havre de paix existerait quelque part en Europe.... Leur voyage s’avère périlleux à travers des paysages ravagés par la mort, où les morts-vivants sont en nombre et imposent leur propre sens de l'ordre. Ce qui suit est un voyage dans l'enfer et une bataille désespérée pour la survie même de la race humaine...

MON AVIS : Après l'énorme succès mondial de The Zombie Diaries, réalisé en 2006 avec un budget dérisoire, les deux réalisateurs Michael Bartlett et Kevin Gates avaient évidemment l'idée de lui ajouter une suite. Ils laisseront néanmoins cinq ans avant de livrer cette séquelle, dont ils ont écrit chacun un scénario mais seul celui de Kevin Gates a été retenu. Si le premier film nous faisait suivre trois histoires, le second chapitre préfère se concentrer sur une seule intrigue, c'est à dire le périple vécu par les militaires afin de rester en vie et de rejoindre des bateaux qui les emmèneront loin des horreurs provoquées par les morts-vivants, tout en conservant ce qui a fait le succès de son prédécesseur, à savoir l'utilisation d'une caméra DV pour filmer les évènements proposés aux spectateurs, à la façon du Projet Blair Witch. Les réfractaires à ce style de film (Rec, CloverfieldDiary of the Dead et j'en passe...) auront donc la nausée avec Zombie Diaries 2, qui nous est conté entièrement à travers l'oeil de la caméra d'un reporter qui a rejoint le groupe de militaire. Les autres suivront sans déplaisir mais sans grand intérêt non plus les mésaventures de notre petit groupe, qui, devant quitter leur base suite à l'invasion de cette dernière par des horde de zombies, va devoir survivre dans la forêt, résister à la neige et au froid et surtout, faire face au plus dangereux des prédateurs : l'Homme ! Car oui, la plus féroce des menaces n'est pas les corps revenus à la vie mais bel et bien les humains, et plus particulièrement un groupe de bandits mené par Goke, qu'on a déjà vu dans le premier film, tout comme Leena, jolie blondinette s'étant allié avec les militaires. Si la séquence de l'invasion de la base militaire s'avère assez réussie, le manque de budget se fait quand même ressentir à l'écran et malgré une progression dans la mise en scène de la part des deux réalisateurs, à laquelle s'ajoute des acteurs qui s'en sortent plutôt pas mal, Zombie Diaries 2 ne parvient guère à convaincre totalement. Le film se laisse suivre sans trop de difficulté, il y a quelques maquillages gores réussis mais dans l'ensemble, on ne ressent pas grand chose face aux images qui défilent devant l'écran et le générique de fin nous laisse sur une impression plus que mitigée. Oui, c'est un film indépendant à faible budget et c'est bien que Michael Bartlett et Kevin Gates aient mené leur projet jusqu'au bout. Mais bon, les films en DV, moi j'aime pas trop et puis on a quand même largement vu mieux en matière de films de zombies. Bref, vite vu, vite oublié.

NOTE : 2/6