Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




samedi 20 août 2011

I WANT TO DIE

I WANT TO DIE
(The Unforgiving)

Réalisateur : Alastair Orr
Année : 2010
Scénariste : Alastair Orr
Pays : Afrique du Sud
Genre : Horreur, Torture Porn
Interdiction : -16 ans
Avec : Ryan Macquet, Craig Hawks, Claire Opperman, Michael Thompson


L'HISTOIRE : Le détective James Hirsch interroge Rex Dobson et Alice Edmonds, deux personnes qui ne se connaissent pas et qui ont réussi à échapper à un dangereux tueur en série qui porte un masque à gaz, qui kidnappe ses victimes et les emmène dans un vieux bâtiment désaffecté pour les torturer à mort. Les interrogatoires se poursuivent et le détective semble trouver les déclarations rapportées pleine d’incohérence. Y'aurait-il quelqu'un qui ne dit pas la vérité...?

MON AVIS : L’Afrique du Sud à l’honneur avec ce premier film d’Alastair Orr qui tente de jouer dans la cour des torture porn façon "Saw" et "Hostel" avec un budget estimé à 5000 $ ! Alors évidemment, on a déjà vu tout ça de nombreuses fois auparavant, et notamment dans les deux films précités qui ont lancé ce genre tant décrié qui consiste à mettre des personnages dans un lieu malsain et à leur faire subir diverses tortures peu enviables. Mais pour l’Afrique du Sud, c’est peut-être totalement nouveau, ne connaissant pas la production cinématographique de ce pays, hormis bien sur l’excellent "District 9". En tout cas, on saluera l’effort du réalisateur qui a bien digéré ses références et livre un film à la violence graphique non suggérée. Avec ses faibles moyens, Alastair Orr est parvenu à créer des maquillages et des effets spéciaux assez sympas et surtout très sanglants puisque 20 litres de sang ont été utilisé durant le tournage, le film recevant une interdiction aux moins de 16 ans en Afrique du Sud. Nez cassé, tournevis enfoncé dans le ventre, perceuse qui fore un genou, coups de poings violement assénés vous attendent durant 1h15 environ. Les acteurs s’en sortent assez bien, notamment Ryan Macquet qui a pris 25 kg pour le rôle. Le déroulement du film s’avère assez complexe puisqu’il n’est pas linéaire. On passe sans cesse du bureau du détective à la visualisation en images des faits racontés par les deux survivants et ça se corse vers la fin puisque, comme dans "Saw", Alastair Orr nous a concocté un twist avec des retours en arrière nous menant de surprises en surprises. Rien de transcendant ou de foncièrement original mais c’est habilement pensé et ça ne se perd pas en chemin. Il est donc fort dommageable que toutes ces bonnes intentions et cette énergie collective pour mener à bien ce projet de film d’horreur africain se voit mise au pilori par la réalisation. Mais pourquoi, pourquoi avoir succombé à la mode de "la caméra parkinsonienne" puissance mille ?? Si vous êtes allergique à ce style de mise en scène, avec des cuts incessants et une caméra qui bouge et qui bouge à vous donner la nausée, passez votre chemin. Personnellement, ça ne m’a jamais dérangé dans la saga saw. Mais là, c’est juste pas possible. L’action en devient même illisible tellement ça bouge dans tous les sens. Alastair Orr pensait peut-être que ça donnerait du rythme à ses images mais trop, c’est trop. Le fait que le scénario soit grandement inspiré d’autres films, le faible budget, certains dialogues qui font dans le cliché absolu ou le côté un peu amateur de certains acteurs, tout ça, on l’aurait pardonné aisément à ce film pour ne retenir que l’effort louable qui a été fait, les scènes gores réalisées avec les moyens du bord et le twist bien amené. Et vlan, Parkinson a tout foutu en l’air. Tout comme cette accumulation de fondu au noir entre chaque scène, qui dure parfois trois/quatre secondes sans qu’on sache vraiment pourquoi. Dommage. A ne pas voir si vous avez déjà un léger mal de tête…

NOTE : 2/6



lundi 1 août 2011

BEAST OF BLOOD

BEAST OF BLOOD


Réalisateur : Eddie Romero
Année : 1971
Scénariste : Eddie Romero
Pays : Philippines, Etats-Unis
Genre : Horreur, Aventure
Interdiction : /
Avec : John Ashley, Celeste Yarnall, Eddie Garcia, Liza Belmonte, Alfonso Carvajal


L'HISTOIRE : Bill Foster réussi à s’enfuir de l’île sur laquelle le diabolique docteur Lorca se livrait à des expériences interdites, transformant la population indigène en monstre horrible après leur avoir injecté un sérum à base de chlorophylle dans les veines. Un de ces monstres a d’ailleurs pu monter dans l’une des chaloupes du bateau et se met à massacrer les membres d’équipage. Le combat se termine par l’explosion de l’embarcation. Seul Bill Foster en réchappe, ainsi que le monstre qui parvient à atteindre son ancienne île. Quelques mois plus tard, Bill Foster décide de retourner sur l’île maudite pour voir si la population est encore menacé, ce qui ne devrait pas être le cas, Lorca ayant succombé dans une explosion. Du moins, c’est ce que tout le monde croit…

MON AVIS« Beast of Blood » est le troisième volet de la saga de « l’île de sang », venant après Brides of Blood et Mad Doctor on Blood Island, tous deux réalisés en 1968 par Eddie Romero, qui signe également en 1971 le film dont nous allons parler ici. Si le premier titre peut être visionné seul, il en va autrement pour le second et Beast of Blood, qui forment un vrai diptyque, ce dernier démarrant en effet quelques heures après la fin de Mad Doctor on Blood Island. Avec un scénario qui sent bon le cinéma d’exploitation comme on l’aime, flirtant avec le mythe du Docteur Moreau, Eddie Romero livre avant toute chose un bon film d’aventure exotique plus qu’un film d’horreur. Beast of Blood est nettement moins mauvais que ce qu’on veut nous faire croire habituellement, et les amateurs de films de jungle, avec déplacement en milieu hostile, recherche de passage secret dans des bâtisses abandonnées, trappe qui s’ouvre sous les pieds de la belle héroïne qui tombe nez à nez devant un cobra, docteur fou, sables mouvants et autres distractions, en auront pour leur argent. Le casting est de plus d’un niveau correct pour ce type de film fauché, et même si parfois quelques longueurs viennent assoupir le spectateur, l’ensemble reste de bonne facture et constitue un agréable divertissement. Niveau maquillage, notre monstre est plutôt réussi, et fait un superbe « Craignos Monster ». La tête isolée parvient même à contrôler à distance son corps décapité et il n’hésitera pas à s’attaquer au bon docteur Lorca qui ne s’attendait pas à une telle rébellion ! Stuart Gordon a t’il vu le film d’Eddie Romero pour son Ré-Animator ? Possible. Ajoutez à tous ces ingrédients quelques visions furtives de poitrines dénudées, un peu de sang, quelques combats au couteau ou à l’arme à feu, une scène d’amour fort soft, remuez le tout et vous obtiendrez une oeuvre certes très mineure du cinéma d’horreur, mais une oeuvre plaisante et distrayante tout de même, un produit « made in Philippines » nourrit au cinéma Bis (voir Z) qui ne mérite pas les graves accusations de nanar sidéral qu’on lui attribue…

NOTE : 3/6