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mardi 1 septembre 2015

SHOCKER

SHOCKER
(Shocker)

- Hommage à Wes Craven (2 août 1939 - 30 août 2015) -

Réalisateur : Wes Craven 
Année : 1989
Scénariste : Wes Craven
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Michael Murphy, Mitch Pileggi, Peter Berg, Camille Cooper...


L'HISTOIRE : Une petite ville vit dans la terreur. Un tueur en série, surnommé "le tueur des familles", a déjà fait plus d'une trentaine de victimes et la police n'a aucune piste. Le jeune Jonathan Parker fait un rêve prémonitoire et "voit" le tueur massacrer sa famille. Lorsque son père, inspecteur de police, lui annonce que sa mère, son frère et sa sœur ont été tué, Jonathan se sert de sa vision pour tenter de faire arrêter le meurtrier. Ce dernier massacre Alison, la petite ami de Jonathan avant de se faire coincer. Horace Pinker est condamné à la chaise électrique. Expert en sciences occultes, il devient, après son exécution, encore plus redoutable : pouvant passer d'un corps à un corps par simple contact ou se déplacer en utilisant le réseau électrique de la ville. Pour Jonathan et son père, le cauchemar est loin d'être terminé...

MON AVIS : Après le succès mondiale de son chef-d'oeuvre, Les Griffes de la Nuit, Wes Craven livre coup sur coup trois films de notoriété moindre mais non dénué d'intérêt : L'Amie Mortelle en 1986, L'Emprise des Ténèbres en 1988 et Shocker en 1989. Avec ce dernier, il tente de créer un nouveau boogeyman en la personne d'Horace Pinker, superbement interprété par un Micth Pileggi survolté qui n'avait pas encore rejoint le bureau des affaires non classés dirigé par Mulder et Scully. Véritable meurtrier en puissance, salopard infini sans foi ni loi, Horace Pinker impressionne par sa brutalité et son manque total de compassion envers ses victimes, faisant parfois preuve d'un humour noir assez corrosif qui ne manquera pas de ravir les fans de Freddy Krueger. Les pouvoirs qu'il acquiert une fois électrocuté en font le psychopathe le plus rock n' roll inventé par Wes Craven. Il faut dire qu'il gère ses exploits sanglants sur une bande originale composée de chansons de hard-rock énergiques et qui confère au film une bonne dose d'énergie. Si la partie se déroulant avant le passage sur la chaise électrique d'Horace Pinker reste assez sérieuse, avec un bon suspense et surtout une tension palpable servie par une réalisation solide (la découverte par Jonathan du massacre perpétré à l'encontre de sa jolie fiancée ne prête pas à plaisanter), la suite bifurque dans le délire assumé et Shocker verse alors dans le divertissement fun pas prise de tête. Personnellement, j'ai trouvé que le passage dans lequel Pinker passe d'un corps à un autre ralentissait le rythme et tirait un peu en longueur, nous privant de plus du faciès percutant de Micth Pileggi. Bien sur, on reste amusé devant ces situations burlesques, comme lorsque Pinker prend possession du corps d'une petite fille et que celle-ci utilise un langage de charretier ou se met à conduire un tractopelle pour tenter de tuer Jonathan ! Wes Craven a clairement pété un boulon avec son scénario et se laisse aller dans un délire quasiment cartoonesque. La thématique du rêve, très inspirée des Griffes de la Nuit, est présente de façon importante dans Shocker et le héros, outre ses visions, parvient également à ramener de ses cauchemars des objets : Nancy Thompson avait réussi à rapporter le chapeau de Freddy, Jonathan parvient quant à lui à rapporter le pendentif offert à Alison. Un gros clin d'oeil à son film le plus célèbre. La dernière demi-heure enfonce encore le clou niveau délire sauf que là, ça fonctionne à plein régime ! Horace Pinker utilise l'électricité pour passer à travers une prise de courant, sortir ou rentrer dans un téléviseur, le summum étant atteint avec la course-poursuite entre Jonathan et Pinker à travers différentes émissions télévisées, les deux personnages se trouvant à l'intérieur d'une télé ! Délirant aussi, la possibilité qu'a trouvé Jonathan pour contrer Pinker, se servant de la touche arrêt sur image ou avance rapide de la télécommande ! Même si la majorité des effets-spéciaux a pris un sérieux coup de vieux, Shocker reste une sympathique série B, assez bordélique dans l'ensemble mais souvent jouissive. Certaines séquences sont bien tirées par les cheveux et paraissent peu crédibles, d'autres versent dans un onirisme joliment mis en scène (les apparitions fantomatiques d'Alison) mais c'est bien la prestation de Micth Pileggi qui tire le film vers le haut et le rend des plus plaisants. Un pur produit 80's/90's qui plaira avant tout aux amateurs fan des films de ces décennies. 

NOTE : 4/6



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