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jeudi 12 septembre 2013

LOVELY MOLLY

LOVELY MOLLY
(Lovely Molly - The Possession)

Réalisateur : Eduardo Sánchez
Année : 2011
Scénariste : Eduardo Sánchez, Jamie Nash
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Gretchen Lodge, Johnny Lewis, Alexandra Holden, Lauren Lakis, Todd Ryan Jones...


L'HISTOIRE : Quand Molly Reynolds, jeune mariée, retourne vivre dans la demeure familiale, inoccupée depuis la mort de ses parents, des souvenirs terrifiants de son enfance refont surface. Commence alors pour Molly une longue descente aux enfers où la frontière entre psychose et possession se trouble...

MON AVISEduardo Sanchez est connu pour avoir réalisé Le Projet Blair Witch en 1999. Il a ensuite tenté de réitérer son exploit avec Altered, les survivants en 2006, Seventh Moon en 2008 et Midnight Son en 2011 mais sans grande réussite. Avec Lovely Molly, le réalisateur cubain nous propose un voyage aux confins de la démence et s'amuse à brouiller les pistes. L'héroïne du film, Molly Reynolds, a tout pour être heureuse, venant de se marier, vivant dans la maison de son enfance. Pourtant, tout n'est pas rose. Son mari, routier, est absent une bonne partie de la semaine et Molly est obligée de vivre seule dans cette grande maison. Elle doit également lutter contre ses démons intérieurs et notamment la drogue, dont elle a réussi à se libérer. Mais il y a bien pire. Ce que nous découvrirons petit à petit lors de la progression du film concernant le passé de Molly va littéralement venir s'emparer de la santé mentale de la jeune femme. Solitude, secret refoulé, autant de petits détails qui vont avoir un impact dévastateur sur sa raison et son équilibre mental. Malin, le réalisateur nous mène en bateau, s'amusant à nous induire en erreur, jouant avec les codes de la maison hantée, de la possession, dans des séquences parfois stressantes et efficaces. Mais en réalité, c'est bien de possession psychologique dont il s'agit. Eduardo Sánchez s'attaque à un thème grave et met en lumière son effet latent et irréversible malgré les années qui passent. Le scénario est intelligent, la performance de l'actrice Gretchen Lodge est un des bons points du film, tout comme son ambiance, qui devient de plus en plus oppressante au fur et à mesure de la mise en lumière de nouveaux éléments. Malheureusement, on n'a pas vraiment du "neuf" à se mettre sous la dent et certains effets à la "Blair Witch" (l'héroïne se balade avec son caméscope et filme pas mal de choses...) font parfois sombrer la mise en scène dans le found-footage du pauvre ou dans le "paranormal activity-like", ce qui m'a un peu géné, apportant une distanciation malvenue qui m'a sorti de l'histoire. Le rythme est également un des points faibles car, même si je n'ai rien contre les films contemplatifs, je me suis souvent ennuyé et il y a des longueurs qui auraient pu être évitées je pense. Par contre, le travail sonore mérite d'être salué et la vision de Lovely Molly via un système Home Cinéma est fortement recommandée. Le final verse un peu dans l'horreur gratuite et dans le déjà-vu. Au final, on a un film certes intéressant, qui nous questionne (la folie de Molly est-elle due à une possession, à l'usage d'héroïne, à son trauma, etc...) mais dont les défauts viennent vraiment gâcher l'appréciation finale...

NOTE : 2/6


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