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mercredi 29 mai 2013

CAUCHEMARS A DAYTONA BEACH

CAUCHEMARS A DAYTON BEACH
(Nightmare)

Réalisateur : Romano Scavolini
Année : 1981
Scénariste : Romano Scavolini
Pays : Italie, Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Baird Stafford, Sharon Smith, C.J. Cooke, Mik Cribben, Danny Ronan...


L'HISTOIRE : Interné depuis deux ans dans un hôpital psychiatrique, George Tatum tente d'échapper aux affreux cauchemars qui peuplent ses journées et ses nuits. Son médecin expérimente de nouvelles drogues qui semblent fonctionner et apaiser George. Amnésique, ce dernier ne se rappelle pas l'origine de ses cauchemars, qui semblent remonter à un drame qu'il a vécu durant son enfance. Profitant d'une permission de sortie, il fugue et se rend en direction de Daytona Beach, en Floride, pour retrouver la maison de son enfance. Cette dernière est désormais habitée par la famille Temper, composée d'une jeune femme et de ses trois enfants, dont le turbulent Steve. Sans l'aide des médicaments, l'état de George empire et les cauchemars et visions sanglantes ne cessent de revenir, entraînant le malade dans la folie. Ne pouvant lutter contre ses pulsions, il commet des meurtres abominables et semble vouloir s'en prendre à la famille Temper...

MON AVIS : Cauchemars à Daytona Beach a laissé de très bons souvenirs aux amateurs du genre grâce à sa séquence d'introduction très efficace et à son final ultra gore. Mais entre ces deux portions du film, a-t-on vraiment affaire à un film d'horreur ? Ma réponse est non. Le long métrage de Romano Scavolini nous entraîne durant six jours dans l'esprit malade du personnage principal, ainsi que dans la vie de la famille Temper. On se retrouve alors plus dans un thriller psychologique, avec les déambulations du psychopathe, son arrivée dans sa ville natale et la recherche de son ancienne demeure. Steve, l'enfant terrible des Temper qui adore faire des blagues au désespoir de sa mère, se rend compte qu'un individu les observe : le film prend alors une tournure à la Halloween la nuit des Masques ou Terreur sur la ligne. La présence d'une babysitter et d'enfants, les appels muets au téléphone, une photo de la maison sur laquelle on aperçoit une silhouette derrière la fenêtre qui ne devait pas y être, autant d'éléments qui font appel au suspense et qui développe une ambiance angoissante pas désagréable au sein du film. George Tatum est comme Michael Myers : il apparaît derrière une porte qui se ferme, se trouve dans un armoire à vêtements, tel une entité maléfique dont le seul but est d'éradiquer les locataires de SA maison, lieu perturbateur pour lui puisque le drame qui a bouleversé sa vie et sa santé mentale s'y est déroulé. La majorité du film joue donc avec ces éléments et hormis une scène de meurtre, point d'horreur à l'horizon. Certains passages sont même un peu longuets : la vie des Temper n'est guère passionnante et prend souvent trop de place dans l'intrigue, tout comme les séquences avec le médecin de George Tatum qui doit le pourchasser pour le ramener au centre (référence au Dr Loomis du classique de John Carpenter encore ?). Les crises de folie de George Tatum renvoie parfois au film Schizophrénia et l'acteur s'en sort plutôt bien. Mais dans l'ensemble, on n'a rien de vraiment palpitant ou de prenant et c'est plus l'ennui qui s'empare de nous. Et puis survient le fameux "sixième jour" et cette séquence anthologique qui valut à Cauchemars à Daytona Beach ses galons de film d'horreur culte. Une scène gore puissante, dérangeante, malsaine, qui vient nous éclairer sur le trauma de George Tatum et augmente d'un coup l'attrait de ce film somme toute banal au final. Rien que pour cette séquence bien glauque, le film mérite d'être vu.

NOTE : 3/6



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