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lundi 8 avril 2013

LA PROIE NUE

LA PROIE NUE
(The Naked Prey)

Réalisateur : Cornel Wilde 
Année : 1966
Scénario : Clint Johnston, Don Peters 
Pays : Etats-Unis, Afrique du Sud
Genre : Aventure, Survival
Interdiction : -12 ans
Avec : Cornel Wilde, Gert van den Bergh, Ken Gampu, Bella Randles...


L'HISTOIRE : Après le massacre de plusieurs éléphants pour leur ivoire, des trafiquants s'imaginant à la tête d'un colossal trésor, vont essuyer la colère des indigènes. En refusant d'acquitter un symbolique droit de passage sur les terres noires d'Afrique, les membres de l'expédition sont tour à tour torturés et exécutés. Le dernier survivant se lance nu et désarmé à travers les paysages arides, poursuivi par la tribu dans une véritable chasse à l'homme. Il devient la proie qu'il traquait jadis...

MON AVIS : On dit souvent que Délivrance est LE film qui donna ses lettres de noblesse au survival, genre cinématographique qui met en rapport de force des gens "civilisés" avec un environnement hostile. La lutte pour la survie conduit bien souvent l'être civilisé à retrouver ses instincts primitifs et à se mettre au même niveau que ses agresseurs. Eh bien figurez-vous qu'en 1966 déjà, Cornel Wilde réalise un authentique survival, peu connu du public, mais qui est sans aucune hésitation une oeuvre majeure du genre : La Proie Nue. Entièrement filmée en Afrique, la mésaventure de cet expert en safari traqué inlassablement par les membres d'une tribu possède une intensité et une force impressionnante pour l'époque. Quasiment dépourvu de dialogues, les images parlant d'elles-mêmes, La Proie Nue fait preuve d'une certaine violence, dominante du film, qui est crue et sans concession. Le réalisateur, qui est également l'interprète principal, nous livre une chasse à l'homme tragique dans laquelle le traqué puisera jusqu'au bout de ses forces pour rester en vie, affrontant l'hostilité des environs : soleil accablant, aridité et sécheresse, animaux dangereux de toutes sortes, peuplade ennemie. Si on pourrait reprocher au film certains clichés concernant la tribu africaine, je ne pense pas que Cornel Wilde ai voulu délibérément la montrer sous un angle négatif. Faisant preuve de barbarie envers leurs ennemis, les chasseurs vont également devoir se battre pour rester en vie, affrontant les mêmes dangers que leur proie, ce qui les met sur un pied d'égalité. Le salut final entre le traqué et le chef des chasseurs, signe de respect total, est à ce titre profondément symbolique et marque les esprits. Bénéficiant de superbes paysages, le film propose également des insertions d'images documentaires saisissantes qui viennent amplifier le côté périlleux de la traque. La Proie Nue est un beau film qui mérite d'être découvert et qui préfigure des films comme Cannibal Holocaust, avec la scène du massacre dans le village par exemple.




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